Le concept. «Je suis acteur en parallèle du rap [sous son vrai nom Moussa Mansaly, vu notamment dans la série Validé, ndlr) et je voulais que ces deux univers soient présents dans mon nouvel album. On a donc décidé avec Fifou, le photographe qui a réalisé la pochette, de s’inspirer des codes du cinéma d’action et notamment des films de Belmondo. Rapidement on s’est dit : “Vas-y, on pète une vitre.” (Rires.) C’est un cliché du cinéma d’action, une image spectaculaire, mais qui joue aussi sur la notion de réalité et de fiction. Quand on regarde la photo, on se demande si j’ai vraiment sauté ou si l’image est réalisée grâce à un logiciel comme Photoshop. J’aime bien qu’on se pose la question. On voulait vraiment la travailler comme une affiche de film. Une affiche te met dans l’état d’esprit du film et je voulais que ce soit pareil pour mon disque.»
La vitre. «Pour la fenêtre, on a commandé une vitre en sucre. Un matériau qu’on utilise habituellement au cinéma, quand une fenêtre doit être cassée ou quand on casse une bouteille en verre sur la tête un acteur. C’est sans danger et visuellement on ne fait pas la différence. Le sucre se casse avec les mêmes éclats qu’une vraie bouteille ou une vitre. On a commandé deux vitres aux Etats-Unis –seulement deux, car ça coûte cher : 2 000 euros la vitre. Quand je me suis jeté dedans, je n’ai rien