Celle qui incarne l’over bling-bling Stéphanie Tuche dans la saga dont le nouvel épisode, God Save The Tuche, sort mercredi, vient d’écrire son premier long métrage dont le tournage est prévu cette année.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente ?
Fugees, The Score. J’avais 12 ans et j’essayais désespérément d’être cool. Je chantais en yaourt sur Ready or Not et Killing me Softly. Je me souviens aussi du clip Everything’s Everything où New York devient un vinyle parcouru par Lauryn Hill. Sa voix me fascinait, je la trouvais sublime. Je l’ai vue récemment en concert et elle n’a rien perdu de sa superbe.
Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?
Tous les moyens sont bons. Je ne suis pas très geek…
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Dans une voiture, à vélo (je sais, c’est mal) ou dans mon lit.
Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?
Il m’est arrivé d’écouter un morceau pour me mettre dans un certain état avant une scène, en tournage, ou pour me défouler avant une audition. Beyoncé est une très bonne alliée dans ces cas-là.
La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Dieu m’a donné la foi, Ophélie Winter. Je voulais être elle quand j’étais petite.
Le disque pour survivre sur une île déserte ?
Let’s Get it on ou I Want You de Marvin Gaye mais dans ce cas ce serait cruel d’être seule sur cette île.
Y a-t-il un label auquel vous êtes particulièrement attachée ?
Motown. J’écoute quasiment exclusivement les artistes de ce label : Marvin Gaye, The Temptations, Al Green…
Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous ?
Celles réalisées par Josef Albers, très graphiques. Il en faudrait un mur entier.
Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?
Sara Smile de Hall & Oates. Pour qu’on se souvienne de moi en train de sourire.
Votre plus beau souvenir de concert ?
Mon père m’a emmené voir James Brown à Bercy quand j’étais petite. Sa voix, son groove et ses combinaisons lamées m’ont laissé un souvenir impérissable. Plus récemment, Juliette Armanet à l’Olympia, c’est une artiste qui me touche beaucoup.
Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique ou n’allez-vous jamais en club ?
Je vais en club pour draguer en dansant sur de la bonne musique. Plus sérieusement, j’adore danser, plus chez des amis que dans les clubs mais j’affectionne les dancefloors. Danser me met en joie.
Votre film musical préféré ?
Under the Cherry Moon de Prince. Parce que Prince, quel génie !
Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
Lovers War des Kids Return.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
L’EP du trio Please. Le titre Flashlight. Il y a quelque chose d’intemporel et de cinématographique dans la musique de ces trois garçons. Cette chanson évoque la Californie, les années 80, la nuit.
Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
Diana Ross and the Supremes. J’aurais adoré chanter l’amour et ses déboires en robe satinée, entourée de deux choristes. J’aime l’influence du gospel et du rock dans leur musique. Même leurs chansons qui parlent de rupture sont lumineuses. Ce sont les débuts du girl power, de ces femmes qui s’affirment, qui prennent en main leur destin avec panache.
La chanson qui vous fait toujours pleurer ?
J’ai pleuré en voiture sur le duo Beyoncé et Miley Cyrus II Most Wanted. J’ai la larme facile devant un paysage qui défile, accompagné d’un morceau un peu cheesy.