Cette fin de semaine avaient lieu au Royaume-Uni deux barnums majeurs, archi attendus, archi complets, archi montés en chantilly. D’un côté, la première date du retour d’Oasis, à Cardiff au pays de Galles. Rabibochage événement des deux frères Gallagher, fâchés à mort depuis un concert au festival Rock en Seine en 2009 mais bien conscients de la force de frappe commerciale que représente leur retour : 14 stades instantanément blindés au Royaume-Uni et en Irlande auxquels s’en sont vite ajoutés 5 de plus, puis 22 autres aux Etats Unis, en Amérique du Sud, en Australie, en Corée et au Japon – en attendant une prochaine salve sur l’Europe. Pour ces dates déjà confirmées, on estime que les deux frangins encaisseront chacun 50 millions de livres (58 millions d’euros). Tarif prix d’ami pour une guirlande de shows avec pause pipi habilement insérée en milieu de set sous la forme d’une série de titres mineurs, rappel des écarts béants dont est capable ce groupe – dans les bons moments, c’est le croisement parfait entre
Billet
Sous les méga-concerts d’Oasis et d’Ozzy Osbourne, l’effacement d’un nerf central du rock : la classe ouvrière
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Liam Gallagher et Gem Archer, du groupe Oasis, lors de leur concert au stade de Cardiff, au pays de Galles, vendredi 4 juillet. (Suzanne Plunkett/Reuters)
publié le 8 juillet 2025 à 17h34
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