«Nous sommes le samedi 20 octobre, il est exactement 20 h 53. Vous avez entendu parler ces derniers temps de Star Academy, aujourd’hui c’est le grand soir.» Sur le plateau du studio 206 de la Plaine Saint-Denis, Nikos Aliagas, à l’époque inconnu du grand public, se présente à l’automne 2001 pour donner le coup d’envoi d’une nouvelle émission produite par TF1 et Endemol. Derrière ce lancement solennel, une promesse : trouver une future star de la musique et lui offrir un contrat d’un million d’euros dans une maison de disques. Pour la première chaîne, c’est un autre objectif en interne : faire cohabiter télé-réalité et musique dans une émission pensée pour faire de l’audience et vendre des disques. Comme un symbole d’une époque médiatique et musicale révolue.
A l’origine, il y a une visite aux Pays-Bas : en déplacement pour assister à la finale de l’émission Big Brother (qui deviendra Loft Story en France) la productrice Alexia Laroche-Joubert tombe par hasard sur l’enregistrement d’un autre format, Star Maker. «On m’a expliqué que c’était une émission où des artistes venaient chanter avec des jeunes et leur enseigner des choses. C’étai