Et si c’était la dernière ? L’hypothèse accompagne la tournée en cours de Bruce Springsteen. Elle circulait notamment dans les travées des escales françaises, à Lille et Marseille, fin mai. 75 piges, des soucis de santé (ulcère) : suffisamment de pénibilités pour justifier une retraite. D’ailleurs, les shows sont désormais millimétrés, n’excèdent plus les trois heures et suivent des playlists plus figées. Mais tout le reste, qui l’a imposé en bête de scène, est au rendez-vous. Le conteur, le contact, la grand-messe. Le fait qu’il tape sur la pétaudière Trump en statue du commandeur assumée resserre encore les rangs des fans et permet au spectateur d’un jour de valider une adhésion sinon souvent coupable : le grand nombre est souvent resté coincé à la case Born in the USA (1984). Avec ce présupposé paresseux que Springsten, c’est du gros son pour camionneurs redneck, un poids méga lourd rivé à une autoroute musicale. Tracks II : The Lost Albums a de quoi permettre aux uns de plastronner de leur fid
Bête de scène
«Tracks II», le coffret avalanche de Springsteen l’intranquille
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Bruce Springsteen a bien sûr investi le rock, mais aussi le blues, la folk et la country. (Neal Preston/Sony Music)
publié le 4 juillet 2025 à 7h04
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