Adaptation d’un roman mythologique chinois du XVIe siècle (l’Investiture des dieux), Ne Zha 2 nous arrive déjà nimbé de hauts faits chiffrés pour que comptables et statisticiens extatiques puissent les graver dans le marbre : c’est le film d’animation le plus rentable de tous les temps, ayant déjà rapporté plus de 2 milliards de dollars au box-office mondial pour un budget de 80 millions, le plus gros succès national (1 milliard engrangés en deux semaines d’exploitation en son pays) et le premier film non hollywoodien à casser autant la baraque à travers la planète. De quoi attirer encore l’attention sur la Chine quand elle produit et consomme des blockbusters locaux capables de soutenir un marché intérieur autosuffisant, sans besoin de films américains comme lors de la disette de grosses machines d’outre-Atlantique pendant la pandémie de Covid-19. Et des enjeux non innocents de soft power se dessinent :
Animation
«Ne Zha 2» : dans le phénomène d’animation chinois, petits démons et merveilles
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Le film d’animation peut être lu comme une fable anti-autoritaire sur un ado rebelle.
par Léo Soesanto
publié le 25 avril 2025 à 14h00