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Enquête

«On est pris en étau» : des agents d’accueil sous-traitants portent plainte contre le Muséum national d’histoire naturelle et Radio France

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Près d’un an après les révélations de «Libé» ciblant le Louvre ou le Mucem, deux nouveaux établissements publics sont mis en cause pour les mêmes soupçons d’infractions : «prêt illicite de main-d’œuvre» et «marchandage». Les plaignants dénoncent le recours abusif de ces institutions à des prestataires externalisés.

Le parc zoologique de Paris est l’un des établissements du Muséum national d’histoire naturelle, visé par une plainte pour «prêt illicite de main-d’œuvre». (Manuel Cohen/AFP)
Publié le 18/09/2025 à 11h16

Le 17 octobre 2024, Libération révélait l’existence d’une série de plaintes visant le Louvre, le Palais de la porte Dorée, la Bourse de Commerce et le Mucem, à Marseille. Portées par des agents de musées préposés à l’accueil des publics, elles dénonçaient ce qui s’apparente à du salariat déguisé, via un recours abusif à des prestataires externes.

Ce choix de la sous-traitance a connu un coup d’accélérateur avec la révision générale des politiques publiques, mise en place par la droite en 2007, entraînant la limitation du remplacement des fonctionnaires. Depuis, une centrale d’achat publique (Ugap) est chargée de proposer un catalogue de prestations clés en main en matière de surveillance, d’accueil, de médiation et d’animation à destination des établissements culturels. Des entreprises qui jusque-là fournissaient des hôtesses d’accueil pour les salons professionnels on