Un mois après l’offensive de Moscou en Ukraine, le service photo de «Libération» a sélectionné une quinzaine d’images retraçant le périple de notre photographe d’une ville à l’autre. Témoignages au présent de l’histoire de cette guerre.

La 65e édition du World Press Photo a annoncé jeudi les vainqueurs du prestigieux prix. Avec un changement notable pour introduire plus de diversité: un classement des photos par régions du monde. «Libé» vous propose une sélection.

Le président du festival a présenté ce mercredi le programme d’une édition qui signe le retour à la «normalité» après deux années contrariées, et alors que la guerre en Ukraine souligne l’importance des photographes.

Quelques jours avant la manifestation de soutien à Yvan Colonna qui a eu lieu le dimanche 13 mars, les photographes Patrick Gherdoussi pour «Libé» et Pascal Pochard-Casabianca pour l’AFP ont déambulé dans les rues de Bastia et de Corte.

«The Dream of the Poets» est une série du photographe Ingmar Björn Nolting. Un voyage commencé il y a trois ans, au Somaliland (ex-territoire britannique au nord de la Somalie), véritable îlot de paix dans une région soumise aux tensions.

Dans une exposition énigmatique, l’artiste fait revivre les fantômes de son séjour, à la fin des années 70, dans l’hôtel désaffecté de la gare d’Orsay, mélangeant précis d’archéologie, histoires vraies et récits imaginaires.

Dans un récent rapport qui a ravi la profession, le ministère de la Culture préconise notamment la nécessaire «exemplarité» du secteur public dans la préférence nationale pour le choix des photographes.

Rencontre fleuve avec le photographe de quasi 80 ans, à l’affiche ces prochains mois de trois expositions, à Milan, Montpellier et à l’Institut du monde arabe à Paris, dans laquelle il revient sur les 60 ans de l’indépendance algérienne.

Témoin de mouvements sociaux qu’il retranscrit sous forme de portraits grand format, le photographe Bruno Serralongue invite à la réflexion politique au Frac d’Ile-de-France.

Les paysages mélancoliques de la jeune photographe native de Kharkiv ont été rattrapés par une terrible réalité depuis l’offensive russe, qui a débuté le 24 février.

Dans sa série «White Shoes», la photographe Nona Faustine se met en scène dans les rues de l’Amérique esclavagiste.

Pour la journée de lutte pour les droits des femmes, «Libération» a choisi de mettre à l’honneur le travail de photographes ukrainiennes. Ici, la série «Aux origines» de Xenia Petrovska exposée l’an passé au festival Photo Days à Odessa.

Pour la journée de lutte pour les droits des femmes, «Libération» a choisi de mettre à l’honneur le travail de photographes ukrainiennes. Ici, la série «Granny» d’Olena Morozova exposée l’an passé au festival Photo Days à Odessa.

Depuis le début des opérations russes, près de 1,37 million de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont fui l’Ukraine vers les pays voisins, se séparant le plus souvent de leurs maris restés au combat.

La dernière photo postée par l’influenceuse beauté ukrainienne Valeriy Usacheva, lundi, est celle de sa grand-mère armée, qui se prépare à l’arrivée des Russes.

Peintres, photographes, musiciens… Depuis une semaine, «Libération» a recueilli les propos d’artistes bouleversés par l’invasion russe de leur pays.

Près de 300 000 Ukrainiens ont fui vers la Pologne. Depuis plusieurs jours, la ville de Medyka voit arriver des réfugiés épuisés, les bras chargés de sacs, des familles qui attendent leurs proches, des scènes de retrouvailles émouvantes.

Une semaine après le début de la guerre déclenchée par la Russie, l’offensive russe s’aggrave encore. Des bombardements soutenus visent la capitale Kyiv tandis que les villes proches sont le théâtre de violents combats.

Lundi, après les alertes des forces russes se rapprochant de la capitale, ses habitants se sont massés à la gare, tentant coûte que coûte de quitter la ville.

Kosovo, Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Syrie, Donbass: l’attaque ukrainienne est loin d’être la première pour le président russe. Les photographes de l’agence Magnum ont documenté ces différents conflits et leur impact sur les civils.

Dans son ouvrage, le chercheur spécialisé de l’histoire de l’occultisme Philippe Baudouin explore les séances de tables tournantes ou de transe collective, particulièrement en vogue au XIXe siècle.

A l’occasion de sa rétrospective à la Fondation Cartier, la photographe mexicaine Graciela Iturbide, fascinée par la mort, commente pour «Libé» son travail, de ses œuvres de jeunesse aux tirages moins connus.

Alors que Vladimir Poutine et l’armée russe ont envahi le pays, des bombes ont atteint des villes ukrainiennes dont la capitale, Kiev. De premières images, parfois difficiles, arrivent des régions touchées.

Mark Neville publie «Stop Tanks With Books. Call to Action», enquête photographique en Ukraine, où les habitants vivent constamment sous la menace de plus en plus insistante de la guerre.

La Maison Doisneau expose jusqu’au 30 avril la série «Angst». Le photographe indien y montre les hommes et femmes qui habitent les bas-fonds de la ville.

En février, le Centre de la photographie de Genève expose les images de corps de la photographe allemande qui provoquent et désarçonnent notre besoin de normes.

Notre photographe a passé plusieurs jours dans la région de l’est de l’Ukraine tenue par les séparatistes pro-russes. Entre couvre-feu, crise économique et traces d’une guerre encore récente, récit du quotidien d’un territoire en tension.

Mis de côté au début des années 2000 à l’arrivée du numérique et des smartphones, l’appareil photo jetable fait son come-back.

Au centre Pompidou et à la Bourse de commerce, carte blanche est donnée au sculpteur qui dresse, avec ses œuvres aux dimensions dérangeantes, le portrait d’une Amérique désenchantée.

Partenariat inédit, l’exposition de l’Américain Charles Ray est présentée simultanément au centre Pompidou et à la Collection Pinault, situés à quelques mètres l’un de l’autre. Retour sur l’origine de cette double programmation.

Reportage dans cette ville de l’Aisne, où le taux de pauvreté par «unité urbaine» en 2018 est le plus élevé de France métropolitaine.

L’exposition «Loire» au Jeu de paume à Tours compile les séries du photographe prolifique réalisées entre 2001 et 2010, des paysages de campagne aux tonalités pastel.

Jusqu’au mois d’avril, la galerie parisienne Camera Obscura expose des paysages et des métaphores poétiques de quinze artistes inspirés par les nuages, phénomène météorologique immatériel.

Dans «Love Bites», le photographe anglais rend hommage avec tendresse au canal de Bristol.

Après un long cycle de travail sur la justice en Belgique, la Libye post-Kadhafi, les marginaux à Berlin ou les morgues mexicaines, le photographe belge Sébastien Van Malleghem a laissé libre cours à sa fascination pour la nature sauvage.

Dans son programme, la candidate propose de développer les médiathèques publiques destinées aux arts plastiques, permettant notamment d’emprunter des œuvres. Un dispositif pour démocratiser l’art contemporain qui n’est pas nouveau.

Anouck Everaere a photographié des hommes ayant pris en charge la contraception au sein de leur couple, pour des raisons militantes ou personnelles. Tous ont choisi de porter un anneau thermique, interdit à la vente par l'ANSM.

A Paris, la galerie Nathalie Obadia met à l’honneur les tableaux intimes et les compositions vibrantes du photographe.

La sixième édition du festival belge met en lumière la beauté et la fragilité des arbustes et forêts, du Canada à Singapour, en passant par la Finlande.

A l’occasion de la Journée internationale contre le cancer, «Libé» publie la série de la photographe russe Alyona Kochetkova, qui raconte son propre combat contre la maladie.