Allez savoir pourquoi, mais, assez paradoxalement, compte tenu de l’ampleur du déballage, on s’est surpris à lister des «lacunes». Comme l’absence de représentation de l’art pariétal, au sens le plus préhistorique du terme, sans lequel rien de tout cela n’aurait jamais existé. Ou, plus proche de nous, puisque ne nécessitant qu’une marche arrière légèrement inférieure à un siècle, l’impasse faite sur Brassaï, qui inventoriait tous ces dessins et signes cabalistiques griffant les murs de Paris – devenant de la sorte un des premiers thuriféraires d’une culture populaire, d’autant plus accessible qu’ayant choisi pour terrain de jeu, l’espace public.
Donc, ici, nulle bestiole du paléolithique, ou dieu phallique, offerts à la contemplation. Mais de là à faire la fine bouche… Car «Au nom du nom» reste bien une somme – comme on dirait en littérature – qui, à l’église Sainte-Anne, célèbre en grande pompe le graffiti. Cette peinture «du déséquilibre», de «l’urgente patience», de «la faille», ce «langage des contestations», entre autres pistes balisées par le commissaire, Hugo Vitrani. Un hommage aussi, tout simplement, à ceux (surtout) et celles qui, par photographes interposés, se retrouvent aujourd’hui dans une lumière longtemps proscrite par le contexte illégal dans lequel leur imaginaire proliférait.
Ode à la créativité
Parcours pléthorique, dynamique et libre, puisque aussi revendicatif qu’effronté, la mosaïque rassemble une quarantaine de noms qui, souvent dans le tourbill