Libération
La série «Flowers Drink the River» de la jeune Américaine Pia-Paulina Guilmoth est une succession de poèmes en image, magnifiquement installée entre ombres et lumières au festival de Cortona.Pia-pauline Gilmoth/Cortona on the move

Dans l'œil de Libé

«Cortona On The Move», un festival bien dans ses expos

Petite sélection parmi les 25 expositions de cette édition inspirée du festival de photo international italien qui fête son 15e anniversaire.
publié le 16 août 2025 à 15h36
La série «Flowers Drink the River» de la jeune Américaine Pia-Paulina Guilmoth est une succession de poèmes en image, magnifiquement installée entre ombres et lumières au festival de Cortona.
Pia-pauline Gilmoth/Cortona on the move
Le Franco-Palestinien Taysir Batniji exorcise sa détresse face au drame qui se joue à Gaza, sa ville, dans un grand effort d’empathie créative. De la série «Disruptions». Captures d'écran réalisées entre le 24 avril 2015 et le 23 juin 2017, au fil de plusieurs conversations vidéo WhatsApp avec sa mère et sa famille à Gaza.
Taysir Batniji/Courtesy of the artist
De la série «Disruptions» (2015-2017).
Taysir Batniji/Courtesy of the artist
L'Ukrainien Vic Bakin travaille sa «blessure métaphorique» avec une chambre obscure mêlant images de jeunes Ukrainiens et de ruines. «Tête», 2023. De la série «Epitome».
Vic Bakin/Cortona on the move
Sans titre (Maison), 2023. De la série «Epitome».
Autre drame, la famille incestueuse de Mika Sperling. Photo de son album de famille : elle et son grand père en 2000... De la série «I Have Done Nothing Wrong».
Mika Sperling/Cortone on the move
...Versus la famille heureuse de Christopher Anderson & Marion Durand. De la série «Family Trilogy».
Christopher Anderson & Marion Durand
Federico Vespignani expose une galerie de portraits récupérés sur les profils Tinder de soldats israéliens en quête d’amour à Gaza city, sous l’œil permissif de Tsahal, témoignage de propagande surréelle. De la série «Short-Term, But Long-Term».
Federico Vespignani/Cortona on the move
De la série «Short-Term, But Long-Term».
L'artiste Alfredo Jaar a demandé à vingt photographes réputés de choisir deux de leurs images, l'une représentant l'enfer, l'autre le paradis. Dans «Inferno & Paradise», installation immersive impressionnante, les 20 images du paradis basculent simultanément en enfer. Ici, l'enfer pour Bülent Kiliç une explosion à la frontière entre la Turquie et la Syrie, proche de la ville de Kobané le 23 octobre 2014.
Bülent Kiliç/Courtesy of Galleria Lia Rumma
Tandis que le paradis est représenté par cette scène pastorale où jeunes chiens de berger prennent soin d'une brebis blessée dans la montagne Dersim, juillet 2021. De l'installation d'Alfredo Jaar, « Inferno & Paradiso».
Bülent Kiliç/ Courtesy of Galleria Lia Rumma
Et une reconquête de soi, celle de l’Américaine Pia-Paulina Guilmoth. Comment la photographie et la nature lui ont permis de traverser sa transition. «Daisy Eye», 2024. De la série «Flowers Drink the River».
Pia-Paulina Guilmoth/Festival Cortona On the Move