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Dans l’art, les ayants droit se sentent pillés et poings liés par l’IA

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Face à l’utilisation d’œuvres sous droits par les intelligences artificielles, les organismes représentant ­les artistes-auteurs réclament un cadre législatif contraignant. En France comme à l’étranger, des plaintes ont déjà été déposées.

(Aseyn/Libération)
ParClémentine Mercier
Journaliste - Culture
Publié le 23/09/2025 à 6h28

A l’exception de Meta, ils l’ont tous signé. Amazon, Anthropic, Google, Mistral AI et OpenAI ont adoubé cet été le code des bonnes pratiques de l’Union européenne en matière d’intelligence artificielle à usage général. Or, en face des géants de la tech, l’indignation ne faiblit pas chez les ayants droit. Soigneusement ignorés, les organismes qui représentent les artistes-auteurs n’ont eu aucun mot à dire sur ce texte européen qui aide l’industrie de l’IA générative à se conformer aux règles en matière de transparence et de respect du droit d’auteur. Les artistes et leurs porte-parole, des éléments gênants ? Alors qu’en juin 2024, l’Europe s’est démarquée par l’adoption d’un règlement européen sur l’intelligence artificielle (l’AI Act), optant pour une régulation de cette technologie en plein boum, la protection des auteurs semble se noyer dans la publicatio