
Dans l'œil de Libé
Plongée chez les frères Lebrun dans leur maison à Lansargues, près de Montpellier
publié le 3 mai 2024 à 14h59
Alexis devant son frère Félix Lebrun à Montpellier, le 18 juillet 2023.
David Richard/Transit pour LibérationLes récompenses glanées par les fils Lebrun au cours de leur courte carrière sont si nombreuses que lors de son déménagement dans le petit village de Lansargues, près de Montpellier, la famille a dû se séparer de certaines coupes. Dans leur maison, il y a des médailles jusque sur les murs de la salle de bains.
David Richard /Transit.LibérationCinquième joueur mondial, Félix, 17 ans, est de passage dans l'Hérault avant une grosse compétition en Arabie Saoudite. Ses parents, Stéphane et Dominique, 50 ans, ne stressent pas pour les JO, même si les deux frères Lebrun sont quasiment sûrs d’y participer. «Il y a 3 ans, on était loin d’imaginer un tel scénario», confie leur mère.
David Richard/Transit.LibérationDominique Lebrun est une pièce maîtresse de la «team Lebrun». Depuis quelques semaines, cette institutrice de formation s’est mise en disponibilité de l'Education nationale pour s’occuper à temps plein de la carrière de ses fils.
David Richard /Transit.LibérationAlexis Lebrun a commencé à jouer à l’âge de 4 ans. Son cadet un an plus tôt. Stéphane, leur père, a fait partie des 10 meilleurs joueurs français à son époque. Après avoir joué ses premières balles à l’âge de 5 ans, «sur une table installée dans un garage, comme tout le monde».
David Richard /Transit.LibérationLes frères Lebrun évoluent dans une discipline écrasée par les pongistes chinois. «C’est le seul sport où l’on voit une telle domination d’un seul pays», commente Stéphane Lebrun. Un Français qui se classe au cinquième rang mondial – la place actuelle de Félix – c'est du jamais-vu depuis vingt-neuf ans.
David Richard /Transit.LibérationLorsqu’il ne dispute pas un match à l’autre bout de la planète, Félix vit encore chez ses parents, à Lansargues, un village de l’Hérault situé à une trentaine de minutes de Montpellier. Mais sa sœur Margaux, qui travaille aussi dans le «ping», prédit qu'il se rapprochera bientôt du gymnase dans lequel il s’entraîne depuis tout petit. Elle-même a pris un appartement près de cette salle, à Montpellier, tout comme Alexis.
David Richard /Transit.LibérationLes pongistes finalisent eux-mêmes leur raquette de ping en collant la partie plastique sur le bois.
David Richard /Transit.LibérationPendant le confinement en 2020, Alexis et Félix Lebrun ont suivi chez eux un programme intense d’entraînement et de musculation. Sept heures par jour. Pour leur père, quelque chose s’est déclenché là, de l’ordre de la volonté farouche : il ne s’agissait plus pour ses fils de «bien faire», mais d’exceller.
David Richard /Transit.LibérationSi Alexis utilise une technique de jeu dite «orthodoxe», Félix a commencé très tôt à tenir sa raquette «en porte-plume», autrement dit comme s’il tenait un stylo, qui permet une plus grande amplitude au poignet.
David Richard /Transit.LibérationL'une des deux raquettes offertes aux frères Lebrun par l'artiste contemporain Franck Célaire, qui a son atelier près de Montpellier lui aussi.
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