
Hors du temps (4/5)
EN IMAGES - Chez Olivier Khouadiani, jeunes et Goli
publié le 18 juillet 2024 à 7h50
Dans le village d’Amanikro, en Côte-d’Ivoire, des enfants et un photographe ont ramené à la vie le Goli, un génie protecteur de la tradition du peuple baoulé.
Sa, qui signifie main en langue Baoulé, le Neo Goli, dans l'un de ses nouveaux rôles, a un impact sur son écosystème, il déplace l'abeille dans la fleur, dans le but de lui faire répandre le pollen.
Olivier KhouadianiC’est «le gardien ancestral, le lien entre le passé, le présent et le futur, entre le monde mystique et le monde des humains», raconte le photographe ivoirien Olivier Khouadiani.
Akindinwa. Une des formes du nouveau Goli représentant une araignée
Olivier KhouadianiIci, dans le sud-ouest du pays, la Fondation Chocolonely veille aux pratiques responsables et égalitaires de la production de cacao, très présente dans la région.
Mi Ti. La tête, l'avancée du nouveau Goli dans le village.
Olivier KhouadianiCette fondation vise notamment à protéger les enfants du travail précoce.
Alê difouê. La chenille guerrière, une des versions de Neo Goli, qui est un guerrier prêt à tout pour défendre la communauté.
Olivier KhouadianiElle sponsorise également, avec la fondation NOOR, un programme éducatif dans le cadre duquel Olivier Khoudiani a réalisé cette série.
Zougou. Chenille dans un champ de cacao, un des éléments du nouveau masque Goli.
Olivier KhouadianiLe noir et blanc accentue la poésie de ces nouvelles figures magiques.
Sasafoué, gardien en langue baoulé, est le garant de la préservation de la tradition et le lien entre les hommes et les femmes.
Olivier KhouadianiInsectes, végétaux, fleurs, objets deviennent des éléments du corps et du visage des différents masques, tous animés par les enfants, devenus les nouveaux garants de la force spirituelle et du bel avenir du village.
Akindinwa. Une araignée, macro-écosystème d'Amanikro et également l'une des composantes du nouveau Goli.
Olivier KhouadianiVié qui signifie mort en baoulé, décomposition des cabosses de cacao.
Olivier Khouadiani