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Extrait de la série «Contrapasso» de Massimiliano Corteselli.Massimiliano Corteselli

Hors normes (1/5)

EN IMAGES - «Contrapasso» de Massimiliano Corteselli, pyro mânes

Il n’y a pas que le «hors champ» ou le «hors cadre»… Cet été, le service photo de «Libé» invite à découvrir d’autres espaces en marge. Aujourd’hui, les réflexions esthétiques de Massimiliano Corteselli sur les incendies en Méditerranée.
Par
Alessandro Zuffi
photo Massimiliano Corteselli
publié le 12 août 2024 à 6h36
Extrait de la série «Contrapasso» de Massimiliano Corteselli.
Massimiliano Corteselli
Le titre «Contrapasso» vient d’un concept de «l’Enfer» de Dante : les âmes damnées ­subissent une peine éternelle ­semblable ou contraire au péché commis. La punition est le ­«contrapasso». Les incendies de plus en plus fréquents en Méditerranée ont ­conduit l’artiste à s’interroger.
Massimiliano Corteselli
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La vie continue malgré les blessures, des vaches se promènent dans une forêt à la terre brûlée et aux feuilles sèches, dans le silence total.
Massimiliano Corteselli
Nombreux sont les feux de forêt en Méditerranée d’origine humaine – qu’ils soient dus à la spéculation immobilière, à une volonté de garder son travail ou au besoin de terre pour l’agriculture.
Massimiliano Corteselli
Le feu devient un pouvoir, l’objet à travers lequel la vengeance est possible, châtiment infligé à la nature et à toute l’humanité.
Massimiliano Corteselli
Massimiliano Corteselli
Qui est le maître du feu ? Le photographe Massimiliano Corteselli sème le doute.
Massimiliano Corteselli
Tout est brûlé, c’est le point de non-retour, le feu se nourrit de tout ce qu’il trouve sur son passage : des maisons en équilibre dans un paysage irréel, des manèges sans plus de fonction, une chapelle qui reste debout comme un totem intouchable.
Massimiliano Corteselli
Massimiliano Corteselli
Massimiliano Corteselli