
Dans l'œil de Libé
EN IMAGES - De Marseille à Paris en passant par Belfort, une journée de mobilisation massive à travers la France
publié le 18 septembre 2025 à 21h33
Dans les rues de Paris, ce 18 septembre. La préfecture de police a dénombré 55 000 manifestants dans les rues de la capitale. 
Cyril Zannettacci/Vu pour LibérationCe 18 septembre, à Paris. En milieu d’après-midi, la CGT annonçait «plus d’un million de personnes» partout en France.
Cyril Zannettacci/VU.LibérationA Belfort environ 150 personnes ont tenu un piquet de grève et empêché l’accès aux usines installées au cœur du bassin industriel du Territoire de Belfort. 
Raphael Helle/LibérationDans le cortège marseillais, Géraldine, 39 ans, porte fermement la banderole des personnels en lutte. Cela fait trois semaines que cette ingénieure chez EDF tient le piquet de grève ouvert par la CGT marseillaise, «pour l’augmentation des salaires et la baisse de la facture des usagers», résume-t-elle. 
Patrick Gherdoussi/LibérationPour cette journée de mobilisation, le dispositif sécuritaire était massif : le ministère de l'intérieur a déployé plus de 80 000 policiers et gendarmes sur tout le territoire. 
Cyril Zannettacci/VU.LibérationA Belfort, en début d’après-midi, 150 lycéens de la ville, qui viennent à peine d’en finir avec le blocage de leurs établissements, rejoignent le site. «On vient dans un esprit de convergence des luttes», dit une lycéenne. Des palettes de bois sont de nouveau allumées. Des merguez remises sur le feu. «Merci les jeunes d’être là», entend-on au micro. 
Raphael Helle/LibérationA Paris, ce jeudi 18 septembre. Les leaders de la CFDT, Marylise Léon, et de la CGT, Sophie Binet, ont annoncé jeudi soir que l’intersyndicale se réunirait vendredi, au lendemain d’une large mobilisation qu’elles ont jugé «réussie», pour décider de la suite du mouvement.
Cyril Zannettacci/VU.LibérationDans les rues de Paris, ce jeudi 18 septembre, flottait comme un parfum de janvier 2023, avec une vingtaine de degrés en plus. Plus de 12% des agents de la fonction publique d'Etat étaient en grève.  
Cyril Zannettacci/VU.LibérationA Belfort, le barbecue fume, les sacs de charbon sont là : les grévistes sont prêts à tenir jusqu’au soir pour obtenir «un retrait pur et simple des mesures d’austérité du gouvernement», lance un ouvrier gréviste. D’autres revendications plus locales tournent dans les têtes : la revalorisation des salaires, l’embauche des intérimaires ou «le ralentissement de cette cadence effrénée». 
Raphael Helle/LibérationA Paris, ce jeudi 18 septembre. Conformément aux consignes répressives passées par le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, les forces de l’ordre ont interpellé massivement et frappé plusieurs manifestants un peu partout en France.
Cyril Zannettacci/VU.Libération