
Hors la loi (1/5)
EN IMAGES - Diego Moreno, c’était mieux Satan
publié le 29 juillet 2024 à 5h16
Photographie titrée «The Holy Family» issue de la série «Malign Influencias» (2020).
Diego MorenoSur certaines images, ça dégouline à mort, la chair se désagrège, dévoilant un bébé écorché ou un mariage fantomatique. «Two Moons Of Octuber I» (2020).
Diego MorenoSur d’autres, les visages, retouchés à l’encre, aux feutres, au Bic deviennent diaboliques. «Who takes care of us ?» (2020)
Diego MorenoAux corps poussent des queues et des cornes. Le rouge et le noir dominent. La famille monstrueuse sourit sournoisement. «The purity castle» (2020).
Diego MorenoDéveloppant un travail de «retouche» sur ses archives personnelles, l’artiste mexicain Diego Moreno explique : «J’interviens sur mes albums car ils ne contiennent que des photos mensongères qui représentent des moments ”heureux” alors que l’on est cassé de l’intérieur.» «The Apocalypsitc Landscape I. Family» (2020).
Diego MorenoEnfant de chœur durant douze ans, obnubilé par l’iconographie de l’apocalypse, l’artiste a souffert de son éducation ultra-catholique qui a étouffé son homosexualité. «In your Hands» (2020)
Diego MorenoCe travail intitulé «Malign Influences», oscillant entre photo et BD, fait écho au film «la Mauvaise Education» de Pedro Almodóvar et au livre «Moi, ce que j’aime, c’est les monstres» d’Emil Ferris. On s’y délecte de la même manière de ces horreurs sentimentales. «The Lost Games» (2020)
Diego MorenoDiego Moreno est né en 1992. Il vit et travaille entre Mexico et Montreux. «Tinieblas» (2020)
Diego Moreno