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Serena Radicioli (à droite) au côté de sa mère, en 2006.)Serena Radicioli

Hors la loi (3/5)

EN IMAGES - Impairs de famille

Il n’y a pas que le «hors champ» ou le «hors cadre»… Cet été, le service photo de «Libération» invite à découvrir d’autres espaces en marge. Aujourd’hui, la vie d’un criminel assassiné racontée par sa fille au moyen d’archives.
Par
Texte Nadja Delmouly
Photos Serena Radicioli
publié le 31 juillet 2024 à 6h51
Serena Radicioli (à droite) au côté de sa mère, en 2006.)
Serena Radicioli
Le 29 octobre 2012, dans une station-service de la petite ville de Latina, à 70 km au sud de Rome, un règlement de comptes fait deux morts.
Serena Radicioli
Ce soir-là, Serena Radicioli attend le retour de son père à la maison, elle a 14 ans. L’attente… puis l’effroi. Son père ne rentrera pas, il a été assassiné, certainement une dette trop chère à payer.
Serena Radicioli
A cette occasion, elle se rend compte qu’elle n’a jamais connu, encore aujourd’hui, son véritable métier. Il était criminel, elle n’en savait rien, et personne après sa mort n’a voulu rompre le silence. Sur la photo: Le père de la photographe, chez eux à Latina, en 1994.
Serena Radicioli
Serena Radicioli étudie la photographie aux beaux-arts de Rome à partir de 2020, et commence l’année suivante à travailler sur l’histoire de son père.
Serena Radicioli
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Elle retrouve ses ­archives et photos de familles, décrypte une correspondance durant son séjour en prison, retrouve la trace de certains proches, pour façonner les contours de ce père mystérieux.
Serena Radicioli
La série «Non sei più tornato» («Tu n’es jamais revenu») mêle donc photos d’archives, familiales et publiques, ainsi que des prises de vue modernes représentant les souvenirs de la photographe.
Serena Radicioli
Un récit intime aux frontières du temps floues, dans lequel elle retrace, d’après son regard de petite fille, la vie de son père.
Serena Radicioli
Serena Radicioli est née en Italie en 1997, elle vit et travaille à Rome. Photos extraites de la série «Non sei più tornato».
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