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En plein cœur de la ­Sibérie, la ville de Jeleznogorsk n’a jamais figuré sur les cartes avant 1992.Ine Lamers

Hors la loi (2/5)

EN IMAGES - La Sibérie sort du secret

Il n’y a pas que le «hors champ» ou le «hors cadre»… Cet été, le service photo de «Libé» invite à découvrir d’autres espaces en marge. Aujourd’hui, le portrait d’une ville fermée de Russie.
Par
Laure Toutin
publié le 30 juillet 2024 à 6h30
En plein cœur de la ­Sibérie, la ville de Jeleznogorsk n’a jamais figuré sur les cartes avant 1992.
Ine Lamers
Créée dans les années 50 pour abriter un centre de recherche scientifique militaire ultrasecret, elle demeure l’une des douze cités interdites de Russie.
Ine Lamers
La photographe néerlandaise Ine Lamers explore ce territoire caché dans son ­ouvrage The Radiant Screen. Avec l’effondrement de l’Union soviétique, les habitants ont préféré rester isolés.
Ine Lamers
Ce choix de vivre en autarcie, loin des regards extérieurs, a nourri les questionnements autour de ce «dernier paradis socialiste sur Terre». Dans son enquête, Lamers révèle des fragments de vies cachées à travers des paysages urbains et naturels, utilisant la couleur et le contraste pour conférer une dimension presque surnaturelle à ces ­scènes.
Ine Lamers
Pour accompagner ses photographies, elle a aussi inclus de la vidéo et va sortir un film, The Radiant Screen. A travers une mosaïque de preuves, de descriptions, de témoignages et de documents d’archives, enrichie par ses photographies et enregistrements, Lamers dresse un portrait de Jeleznogorsk, entre utopie et réalité.
Ine Lamers