
Dans l'œil de Libé
EN IMAGES - Manifestations anti-Trump : des milliers d’Américains crient «Hands Off»
publié le 6 avril 2025 à 11h45
Un manifestant brandit un drapeau américain retourné, symbole de détresse, samedi 5 avril à Los Angeles, en Californie.
Mario Tama/Getty Images. AFPQuantité de pancartes ciblaient Elon Musk, appelant à «l’exporter» ou l’envoyer sur Mars sans retour. Ici devant le capitole de l'Etat du Minnesota à Saint Paul.
Tim Evans/AFPDu millier de rassemblements du jour, le plus important s’est tenu à Washington, sur le National Mall, où près de 100 000 personnes se sont massées, selon les organisateurs, entre les sièges du pouvoir fédéral américain. Mais Donald Trump n’en aura rien entendu, parti dès jeudi en week-end prolongé de golf et dîners de levées de fonds dans son domaine de Mar-a-Lago en Floride.
Anna Moneymaker/Getty Images. AFPLa ferveur des chants, des pures clameurs de colère qui parfois ne s’embarrassent pas même de mots, dit l’intensité électrique du moment, la ferveur d’un mécontentement général contre le Président. Ici devant le capitole de l'Etat du Minnesota à Saint Paul.
Kerem Yucel/AFPDifficile de ne pas soupeser l’ampleur relative de la mobilisation et ses quelques dizaines de milliers de manifestants à la mesure des rassemblements autrement massifs il y a huit ans, contre le premier mandat de Donald Trump. Ici à Saint Paul, Minnesota samedi.
Tim Evans/AFPSelon les organisateurs, plus de 600 000 personnes s’étaient préalablement inscrites en ligne en réponse au mot d’ordre repris partout «Hands Off !» («Bas les pattes»). Ici à Columbia en Caroline du Sud.
Sean Rayford/Getty Images. AFP«Hands Off !» Un slogan redoutablement fédérateur, auquel les manifestants se sont chargés d’accoler l’impossible inventaire de toutes les causes brûlantes du moment : démocratie et éducation, droits civiques et recherche scientifique, fonctionnaires fédéraux et vétérans, immigrants traqués et étudiants arrêtés… Ici à Los Angeles en Californie.
Mario Tama/Getty Images.AFP«C’était fou, tout ce monde, non ? Mais c’est ce qui se joue maintenant : divisés nous tombons, unis nous résistons», a scandé Paul, au cœur de Manhattan à New York samedi.
Charly Triballeau/AFPLes drapeaux américains flottaient à l’envers et les pancartes s’ingéniaient à retourner les cris de ralliements trumpistes comme «Stop the Steal» – adopté par les loyalistes du Président après sa défaite électorale de 2020 – en défense désormais de l’Etat de droit, la liberté de la presse, les services publics ou l’accès à l’avortement. Ici à Boston dans le Massachusetts, samedi.
Joseph Prezioso/AFPLes manifestants ont crié leur colère contre Trump mais aussi contre son conseiller Elon Musk, en charge du Département de l'efficacité gouvernementale qui a déjà coupé dans les budgets publics. Ici une reproduction miniature d'une Tesla, marque du milliardaire, à Huntington Beach en Californie.
Frederic J. Brown/AFP