
Hors saisons (2/5)
EN IMAGES - «Negative Ecology», faune et ors du Japon
publié le 20 août 2024 à 7h30
Tamaki Yoshida nous invite à réfléchir sur l’état de l’humanité à l’ère de l’Anthropocène.
Tamaki YoshidaPrésentée par Kyotographie à Arles cet été, l’exposition de la série «Negative Ecology», par la Japonaise Tamaki Yoshida, nous entraîne dans les contrées montagneuses de son enfance, la région d’Hokkaido.
Tamaki YoshidaLa région d’Hokkaido est celle de sa mère, là où le règne végétal et animal se réinventent et s’adaptent face aux multiples impacts environnementaux liés à nos modes de vie consuméristes.
Tamaki YoshidaYoshida arpente ces territoires fragilisés mais luxuriants.
Tamaki YoshidaYoshida observe les ressources de vie végétale, part avec les chasseurs locaux pour mieux comprendre les stratégies de survie des renards, des cerfs, des corbeaux et des ours bruns.
Tamaki YoshidaYoshida accumule ainsi une somme de connaissances et de photographies animalières classiques.
Tamaki YoshidaUn prétexte pour se rapprocher de cette nature qu’elle affectionne tant, pour parler du rapport de la société japonaise aux «nuisibles», ces «pests» adulés dans les villes mais détestés dans les campagnes car sources de ravages dans les jardins.
Tamaki YoshidaC’est en 2020, après une erreur lors du développement d’une de ses pellicules, que Yoshida voit apparaître dans l’obscurité du laboratoire un cerf totalement altéré par la chimie.
Tamaki YoshidaVéritable déclic, Yoshida s’approprie l’incident, crée des torsions chimiques imprévisibles avec toutes sortes de détergents et propose des grands formats, panoramas métamorphosés qui interrogent la coexistence de l’homme et son environnement.
Jusqu'au 29 septembre, à Vague, à Arles
http://tamaki-yoshida.com/
Tamaki Yoshida