Libération
Une fontaine à chocolat intarissable et dégoulinante, un chien modelé avec du beurre, une tache humaine s’évaporant dans une piscine, ces images énigmatiques sont pourtant réalisées avec des objets ordinaires dans un décor qui l’est tout autant.
Dans cette première monographie, éditée par Disko Bay la photographe Tine Bek livre une série singulière, «The Vulgarity of Being Three-Dimensional», et nous invite dans son univers où les formes «débordent, coulent, s’effritent et se gonflent», comme elle le décrit. Pas d’harmonie, pas d’équilbre, pas de symétrie ici, mais un mélange audacieux d’excès et d’imperfections. L’artiste danoise adopte une approche sculpturale de la photographie. A la manière d’une plasticienne, elle met en scène des objets trouvés. Ils semblent prendre vie sous son objectif.
Fruits, mousse, tissus, cheveux, animaux et être humains deviennent des éléments et des personnages manipulés, triturés, déformés dans ce petit théâtre du quotidien. Son travail redéfinit les limites de la sculpture contemporaine en intégrant des textures riches et des palettes chromatiques vibrantes. Elle réhabilite ainsi ce qui est souvent relégué à la vulgarité ou au baroque et à la banalité.Tine Bek/Idea Books

Hors d’œuvre (5/5)

EN IMAGES - Sous ses meilleurs jours

Il n’y a pas que le «hors champ» ou le «hors cadre»… Cet été, le service photo de «Libé» invite à découvrir d’autres espaces en marge. Aujourd’hui, le quotidien vibrant de Tine Bek.
Par
Laure Toutin
publié le 26 juillet 2024 à 13h05
Une fontaine à chocolat intarissable et dégoulinante, un chien modelé avec du beurre, une tache humaine s’évaporant dans une piscine, ces images énigmatiques sont pourtant réalisées avec des objets ordinaires dans un décor qui l’est tout autant. Dans cette première monographie, éditée par Disko Bay la photographe Tine Bek livre une série singulière, «The Vulgarity of Being Three-Dimensional», et nous invite dans son univers où les formes «débordent, coulent, s’effritent et se gonflent», comme elle le décrit. Pas d’harmonie, pas d’équilbre, pas de symétrie ici, mais un mélange audacieux d’excès et d’imperfections. L’artiste danoise adopte une approche sculpturale de la photographie. A la manière d’une plasticienne, elle met en scène des objets trouvés. Ils semblent prendre vie sous son objectif. Fruits, mousse, tissus, cheveux, animaux et être humains deviennent des éléments et des personnages manipulés, triturés, déformés dans ce petit théâtre du quotidien. Son travail redéfinit les limites de la sculpture contemporaine en intégrant des textures riches et des palettes chromatiques vibrantes. Elle réhabilite ainsi ce qui est souvent relégué à la vulgarité ou au baroque et à la banalité.
Tine Bek/Idea Books
Dans cette première monographie, éditée par Disko Bay la photographe Tine Bek livre une série singulière, «The Vulgarity of Being Three-Dimensional», et nous invite dans son univers où les formes «débordent, coulent, s’effritent et se gonflent», comme elle le décrit.
Tine Bek/Idea Books
Pas d’harmonie, pas d’équilibre, pas de symétrie ici, mais un mélange audacieux d’excès et d’imperfections. L’artiste danoise adopte une approche sculpturale de la photographie.
Tine Bek/Idea Books
A la manière d’une plasticienne, elle met en scène des objets trouvés.
Tine Bek/Idea Books
Ils semblent prendre vie sous son objectif.
Tine Bek/Idea Books
Fruits, mousse, tissus, cheveux, animaux et être humains deviennent des éléments et des personnages manipulés, triturés, déformés dans ce petit théâtre du quotidien. Son travail redéfinit les limites de la sculpture contemporaine en intégrant des textures riches et des palettes chromatiques vibrantes. Elle réhabilite ainsi ce qui est souvent relégué à la vulgarité ou au baroque et à la banalité.
Tine Bek/Idea Books
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