Libération
Ale Ruaro/Collection BNF

Dans l'œil de Libé

Le Brésil en mille regards : Ale Ruaro, leçons de ville

Cet été, avec la collection de la BNF, «Libé» s’ouvre aux photographes du ­pays-continent (14/30). Aujourd’hui, rencontre avec São Paulo et ses habitants invisibilisés.
ParAlessandro Zuffi
Journaliste - Photo
publié le 4 août 2025 à 9h25
Ale Ruaro/Collection BNF
Pour le photographe Ale Ruaro, le centre du monde commence dans un modeste appartement de 36 m², point de départ d’un projet photographique lancé en 2018 et conclu en 2024.
Ale Ruaro/Collection BNF
Depuis sa chambre, il observe São Paulo, ville aux multiples couches d’histoire, de violence, d’art et de survie.
Ale Ruaro/Collection BNF
D’abord simple spectateur du centre-ville, Ruaro découvre peu à peu ce territoire.
Ale Ruaro/Collection BNF
Il apprend les prénoms, écoute les récits.
Ale Ruaro/Collection BNF
La distance initiale laisse place à une approche sensible et humaine.
Ale Ruaro/Collection BNF
Sa photographie refuse le spectaculaire : elle révèle l’invisible, humanise ce que la société marginalise.
Ale Ruaro/Collection BNF
Chaque jour, il parcourt les rues, capte des visages, construit des liens. La confiance s’installe.
Ale Ruaro/Collection BNF
Il recueille des histoires de liberté chèrement acquise, de blessures non refermées, d’addictions assumées mais jamais exploitées. Il refuse les clichés misérabilistes.
Ale Ruaro/Collection BNF
Nombreux s’inquiètent pour sa sécurité, redoutant un centre-ville fantasmé comme dangereux. Mais Ruaro photographie ses voisins, les «invisibles», non par provocation, mais par proximité. Il espère un avenir meilleur pour eux – liberté, santé, dignité.
Ale Ruaro/Collection BNF