
Dans l'œil de Libé
Le Brésil en mille regards : Ale Ruaro, leçons de ville
publié le 4 août 2025 à 9h25
Ale Ruaro/Collection BNF
Pour le photographe Ale Ruaro, le centre du monde commence dans un modeste appartement de 36 m², point de départ d’un projet photographique lancé en 2018 et conclu en 2024.
Ale Ruaro/Collection BNFDepuis sa chambre, il observe São Paulo, ville aux multiples couches d’histoire, de violence, d’art et de survie.
Ale Ruaro/Collection BNFD’abord simple spectateur du centre-ville, Ruaro découvre peu à peu ce territoire.
Ale Ruaro/Collection BNFIl apprend les prénoms, écoute les récits.
Ale Ruaro/Collection BNFLa distance initiale laisse place à une approche sensible et humaine.
Ale Ruaro/Collection BNFSa photographie refuse le spectaculaire : elle révèle l’invisible, humanise ce que la société marginalise.
Ale Ruaro/Collection BNFChaque jour, il parcourt les rues, capte des visages, construit des liens. La confiance s’installe.
Ale Ruaro/Collection BNFIl recueille des histoires de liberté chèrement acquise, de blessures non refermées, d’addictions assumées mais jamais exploitées. Il refuse les clichés misérabilistes.
Ale Ruaro/Collection BNFNombreux s’inquiètent pour sa sécurité, redoutant un centre-ville fantasmé comme dangereux. Mais Ruaro photographie ses voisins, les «invisibles», non par provocation, mais par proximité. Il espère un avenir meilleur pour eux – liberté, santé, dignité.
Ale Ruaro/Collection BNF