
Dans l'œil de Libé
Le Brésil en mille regards : avec «Carioca, Negro & Queer», Rody Oliveira fait la marge des fiertés
publié le 5 août 2025 à 6h29
«Tea time des travestis», photo tirée de la série «Carioca, Negro & Queer», 2019.
Rody OliveiraPhotographe originaire de Rio de Janeiro, Rody Oliveira puise son inspiration dans les marges – géographiques et sociales – de sa ville natale.
Rody OliveiraSes portraits sensibles et intimistes documentent la vie quotidienne de la communauté noire LGBT+, en particulier les personnes trans et non-binaires.
Rody OliveiraAvec «Carioca, Negro & Queer», il signe un acte de résistance visuel.
Rody OliveiraUne sorte de manifeste face à la politique mortifère de Jair Bolsonaro et à la montée des extrêmes.
Rody OliveiraDans les favelas, Rody Oliveira capte la tendresse, la fierté et la présence affirmée de vies trop souvent invisibilisées.
Rody OliveiraSes portraits révèlent des corps et des identités qui résistent aux regards réducteurs et aux récits imposés.
Rody OliveiraA travers son objectif, il déconstruit les stéréotypes liés aux périphéries de Rio, lieux fréquemment associés à la violence et à la misère.
Rody Oliveira/Rody OliveiraChaque image est une fenêtre ouverte sur la beauté, l’amour et la complexité qui s’y déploient au quotidien.
Rody OliveiraL’homophobie reste une réalité violente au Brésil, où les personnes LGBT+ subissent agressions et exclusions. Depuis l’accession de Jair Bolsonaro à la présidence du pays en janvier 2019, les violences ont connu une hausse alarmante.
Rody OliveiraEn 2023, le pays a enregistré le plus grand nombre de meurtres de personnes transgenres dans le monde, soit 31 %. Cette flambée de violences est alimentée par une rhétorique politique qui légitime la haine et l’intolérance envers les minorités sexuelles et de genre.
Rody OliveiraPourtant, au cœur de ces violences, des voix s’élèvent. Des militants, des artistes et des citoyens transforment les marges en espaces de résistance, de créativité et de réinvention.
Rody OliveiraIls dessinent en creux le portrait d’un Rio multiple et vivant.
Rody Oliveira/Rody Oliveira