Dans l'œil de Libé
Le Brésil en mille regards : Cristiano Mascaro, intime connexion
Par
Odhràn Dunne 
Service Photo 
publié le 31 juillet 2025 à 8h26
Pour évoquer sa découverte du portrait, Cristiano Mascaro narre une rencontre. Celle avec deux porteurs de sac de farine.
Chargeurs de sacs de farine – São Paulo - 1977.
Il décrit comment malgré les plaisanteries de leurs collègues de l’entrepôt une «bulle protectrice» s’est créée pour laisser place au «mystère», celui de l’instant suspendu propre au portrait photographique.
«Adolescente adossée au mur - São Luís - 1986.»
Cet instant où coïncide lors d’un bref moment les réglages techniques, une attitude, un regard, et une lumière dans un décor pour donner lieu à une émotion.
«Dame assise sur un lit - São Borja.»
Naturellement éclairé par les entrées de lumière latérale que lui offrent les portes et les fenêtres (qu’il met parfois en scène dans ses cadrages grâce à des ombres ou des contre-jours), Cristiano réalise des portraits qui témoignent intimement de ses rencontres.
«Deux Amis à l'ascenseur - Salvador - 1988.»
Douce et délicate, chaque photo nous permet de plonger pudiquement dans un univers clos et autonome, celui du monde intérieur de ceux dont il capte l’image.
«Deux Dames sur le canapé et Jésus Christ – 1977.»
«Une bande d'enfants - São Luís - 1986.»