Libération
SANS TITRE, série TIPOS.
Brésil, 2018, Fernando Banzi.Fernando Banzi/Collection BnF

Dans l'œil de Libé

Le Brésil en mille regards : Fernando Banzi et ses cartes mémoires

(6/30) Cet été, avec la collection de la BNF, «Libé» s’ouvre aux photographes du pays-continent. Aujourd’hui, des visages anonymes d’anciens esclaves, retravaillés comme des figures de tarot aux pouvoirs mystérieux.
Par
Marie Audinet
Photos : Fernando Banzi
publié le 25 juillet 2025 à 10h00
SANS TITRE, série TIPOS. Brésil, 2018, Fernando Banzi.
Fernando Banzi/Collection BnF
Ces photos déployées comme un jeu de cartes sur une table, un tarot tiré pour nous prédire une histoire incongrue en terre inconnue, attachent l’œil et titillent notre curiosité.
Fernando Banzi/Collection BnF
Tous ces visages sont issus de la collection d’Alberto Henschel, photographe de la maison impériale du Brésil au XIXe siècle, repris par Fernando Banzi, photographe contemporain.
Fernando Banzi/Collection BnF
Dans la vaste collection d’images, Banzi se concentre sur les portraits d’hommes et de femmes noires, asservies puis libérées.
Fernando Banzi/Collection BnF
Les seules informations conservées les concernant (le lieu et la date de la photo, le sexe et la race des sujets) les maintiennent dans un anonymat froid et perpétuent une forme de violence dans laquelle ils ont vécu.
Fernando Banzi/Collection BnF
Mais en les enrichissant de couleurs et d’ornements, ces personnages aux dimensions intemporelles acquièrent une aura mystérieuse.
Fernando Banzi/Collection BnF
Comme des figures de tarot dotées de leurs propres attributs, ils semblent parés d’une nouvelle forme de puissance.
Fernando Banzi/Collection BnF
Fernando Banzi/Collection BnF
Fernando Banzi/Collection BnF