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Interview

Marion et Philippe Jacquier aux Rencontres d’Arles : «Nous voulions rendre grâce à la diversité de la photo anonyme, avec des histoires dialoguant entre elles»

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Les fondateurs de la galerie Lumière des roses à Montreuil, fermée en janvier, exposent leur «Eloge» du vernaculaire dans le cadre des Rencontres d’Arles, point d’orgue de vingt ans passés à exhumer et collectionner des milliers de clichés.
Expérience scientifique avec des rats. Etats-Unis, vers 1936. (Anonyme/Ancienne coll. M. et J. Jacquier)
publié le 10 juillet 2025 à 20h05

A l’occasion des Rencontres de la photographie d’Arles, qui se tiennent du 7 juillet au 5 octobre 2025, Libération fait la part belle à la photo. Retrouvez le numéro spécial «Libé des photographes» en kiosques les 12, 13 et 14 juillet ou dans sa version numérique.

Vingt années durant, les collectionneurs et galeristes Marion et Philippe Jacquier ont célébré la photographie vernaculaire en furetant dans les vide-greniers, marchés aux puces et autres caves, en quête de malles, valises ou simples enveloppes recelant des trésors cachés, parfois exhumés avant de finir à la benne. Mais tout ayant une fin, le couple, qui œuvrait auparavant dans la production cinématographique, a décidé de mettre un terme à l’aventure. Fini donc, le 15 janvier,