Ambiance frisquette et mines anxieuses à l’ouverture, mercredi 6 novembre au matin, de Paris Photo. L’annonce glaçante du come-back de Donald Trump peut-elle plomber la foire internationale qui retrouve cette année l’écrin du Grand Palais ? Si galeristes, musées et surtout artistes américains confient leur abattement, dans les allées, pourtant, les affaires semblent aller bon train… Pour sa 27e édition, la plus importante foire de photographie passe indéniablement un baptême du feu dans un contexte géopolitique tendu et un marché atone. Pour son retour sous la grande nef, Florence Bourgeois et Anna Planas, directrice et directrice artistique de l’événement, ont vu les choses en grand, en passant de 16 000 m2 (lors des éditions précédentes dans ce lieu) à 21 000 m2, avec 240 exposants dont 195 galeries.

Grande nouveauté, le secteur «Emergence», avec la jeune photographie, occupe désormais les coursives avec des solos shows d’artistes d’Afrique du Sud, des Pays-Bas ou de Budapest, mais aussi 45 éditeurs qui voient leur espace décuplé : la circulation et la visibilité des stands n’en sont que