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Photographie : Rennes expose ses pics à Glaz

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Riche et éclectique, le nouveau festival de photo breton est appelé à devenir une référence, grâce à une programmation qui donne une large place aux œuvres d’artistes étrangers jamais vues en France.
Extrait de la série «FloodZone» de l’Américaine Anastasia Samoylova. (Anastasia Samoylova)
publié le 2 décembre 2023 à 18h06

Du pourtant combatif ImageSingulières à Sète, officiellement disparu en juillet, à l’imaginatif MAP de Toulouse, on établissait au printemps le panorama inquiétant d’une dizaine de festivals photo menacés, voire carrément rayés de la carte ces derniers mois. Aussi, serait-il regrettable de ne pas parapher l’acte de naissance de Glaz. D’autant que le nourrisson se porte à merveille.

Historiquement bien fournie en événements culturels majeurs, Rennes manquait sans doute d’un événement d’envergure dédié à l’image fixe, par-delà ses lieux d’expositions ponctuelles, sans vouloir faire injure à l’Image publique, rendez-vous associatif qui a clos fin octobre sa treizième session autour de la «photographie urbaine». L’oubli paraît donc réparé, sinon au-delà des espérances, du moins avec une verve et une originalité d’autant plus appréciables que dénuées d’ostentation.

Des artistes inconnus sous nos latitudes

Programmée sur presque deux mois, jusqu’aux premiers jours de 2024, la première édition énumère une trentaine de noms dans autant de lieux, pour l’essentiel à Rennes (musée des Beaux-Arts, les Champs libres, mais aussi l’université Rennes 2, le centre pénitentiaire des femmes…), plus quelques