Deux photographies ont été ajoutées en dernière minute, dans le cadre des expositions qui, chaque année, étoffent le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Vendredi 3 octobre, trois jours avant le lancement du festival normand, le Français Antoni Lallican a été tué dans le Donbass. Tandis que son jeune collègue ukrainien, George Ivanchenko, également ciblé par des drones russes, a été gravement blessé. Ainsi, en pénétrant dans l’expo de Julia Kochetova, «War is Personal», est-on accueilli par les portraits en noir et blanc des deux victimes, qui alourdissent un bilan infernal : la Fédération internationale des journalistes comptabilise 17 reporters morts en Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en 2022.
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Prix Bayeux des correspondants de guerre : huit expositions pour ne pas capituler
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Ouvert dans un contexte géopolitique tendu, l’événement normand dédié aux correspondants de guerre, qui se termine dimanche 12 octobre, présente cette année des travaux où l’art tente parfois de se frayer un passage dans l’âpreté.
«The sunflowers field with signs of artillery parking nearby», de Julia Kochetova dans l'exposition «War is Personal». (Julia Kochetova/Festival de Bayeux)
Publié le 09/10/2025 à 17h07
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