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Rencontres d’Arles 2024 : une 55e édition qui nous fait de l’œil

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Les Rencontres d'Arles 2024dossier
Du Japon à Mary Ellen Mark ou Cristina de Middel, la nouvelle édition du plus grand rendez-vous mondial dédié à la photographie dévoile ses atouts de l’été.
«Cousins», par Kanno Jun. Fukushima Prefecture, 2021. (Kanno Jun/Courtesy of the artist)
publié le 22 mars 2024 à 12h00

De nombreux rendez-vous culturels, de plus ou moins grande envergure, subiront cette année, en termes d’organisation, le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Mais pas les Rencontres de la photographie d’Arles qui, ne requérant notamment aucun renfort particulier côté service d’ordre, devraient continuer à vivre des jours aussi enrichissants que paisibles sur les bords du Rhône, sur la lancée d’une année 2023 prospère, avec 145 000 visiteurs enregistrés. Comme de coutume, l’édition 2024 rythmera donc l’été provençal, du 1er juillet au 29 septembre. Soit trois mois complets pour en prendre plein les mirettes.

Conformément à la tradition, la conférence de presse présentant l’événement s’est déroulée à Paris, rue de Valois, ce vendredi 22 mars en fin de matinée. A cet égard, on notera qu’il s’agit du premier festival en tant que ministre de la Culture (de passage, elle a confirmé ses visées sur la mairie de Paris) de Rachida Dati qui, l’œil aguerri, n’a pas manqué de rappeler dans son édito que «depuis plus d’un demi-siècle […] Arles est toujours une étape majeure pour un photographe».

La manifestation ainsi légitimement lustrée, il n’y a plus dès lors qu’à décortiquer la bande-annonce, où on salue le retour (pour au moins deux éditions) de la Maison des peintres, lieu fort plaisant – a