Les îles bretonnes attirent de plus en plus de monde mais disposent de moins en moins de logements. En cause, l’exode urbain post-Covid qui s’est accéléré du fait du télétravail. Ces néoruraux, dont les revenus s’avèrent supérieurs à ceux des îliens, contribuent à transformer le marché immobilier. A Belle-Ile-en-Mer, les prix ont fortement augmenté ces deux dernières années avec un nombre croissant de résidences secondaires et de location à la semaine. Résultat, îliens non-propriétaires et travailleurs à l’année éprouvent des difficultés à se loger. Nombre d’entre eux se voient contraints de partir, faute de biens disponibles. Bien sûr, la loi littoral limite de son côté les possibilités de nouvelles constructions. Mais surtout, les pouvoirs publics n’ont que peu d’outils législatifs pour contrer ce phénomène.
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Se loger à Belle-Ile-en-Mer, le calvaire des insulaires
Sur le ferry de la Compagnie Océane qui relie le continent à Belle-Ile-en-Mer, qui a connu cet été d'importantes arrivées de touristes. Couplé à l'essor du télétravail post-Covid, la demande de logements en forte croissance y a tendu un marché immobilier déjà bien serré. (Oscar Chuberre/Collectif DR)
par Oscar Chuberre/Collectif DR
publié le 10 octobre 2021 à 17h52
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