Menu
Libération
Rencontres d'Arles

Vimala Pons et Nhu Xuan Hua aux rencontres d’Arles : «On a très vite découvert qu’on avait des obsessions communes»

Article réservé aux abonnés
Les Rencontres d'Arles 2024dossier
La circassienne et la photographe racontent avoir «mélangé leurs vies» à celles d’«héroïnes» de la pop, de la politique ou du sport pour leur projet hybride et introspectif «Heaven and Hell».
«Atlas», de la série «Heaven and Hell» de Vimala Pons et Nhu Xuan Hua. (Nhu Xhuan Hua et Vimala Pons)
publié le 6 juillet 2024 à 6h39

Bienvenue dans un univers parallèle. Dans une église sombre, une voiture aux phares allumés qui s’enfonce dans le sol sous une couche de pétrole, des visages féminins grimés sous lesquels on reconnait la circassienne Vimala Pons sur des écrans et des photos. De la musique à écouter sous casque et des textes énigmatiques. Quel est cet objet photographique non identifié ? Heaven and Hell est une hydre avec le panthéon féminin de deux artistes : Vimala Pons donc, et la photographe Nhu Xuan Hua. Rencontre autour de ce projet hybride qui mixe performance, installation, photo et influences de John Carpenter et Cindy Sherman.

Votre rencontre ?

Nhu Xuan Hua : J’ai été bouleversée par le spectacle le Périmètre de Denver de Vimala. Sur scène, j’ai reconnu ces espaces fragmentés que je construis en studio. On a très vite découvert qu’on avait des obsessions communes sur l’espace domestique, sur le poids des choses…

Vimala Pons : Nhu m’a contactée pour qu’on travaille ensemble. Elle a fait une exposition intitulée Tropisme. Les tropismes de Nathalie Sarraute, ces pe