Un tout petit spectacle français peut-il prendre le pouls de la tragédie politique qui traverse les Etats-Unis ? Et plus spécifiquement la manière dont l’investiture de Trump corrode les droits civiques en amplifiant les discriminations tout en les légitimant ? Une immense star internationale telle Nina Simone est-elle plus subversive en 2025 que dans les années 1960 ? Que se passerait-il si elle revenait aujourd’hui pour arpenter la scène comme elle l’a fait à Harlem (New York) en 1969 lors d’un concert en plein air, en reprenant les mots du poète David Nelson : «Etes-vous prêts, les Noirs ? Vous êtes prêts à faire ce qu’il faut ? Vous êtes prêts à tuer s’il le faut ? Vous êtes prêts à démolir le monde blanc ? A incendier les bâtiments ? Vous êtes prêts à construire un monde noir ?»
Oui, que lui arriverait-il sous l’ère Trump qui, tout occupé soit-il à obtenir «la paix» dans le monde, trouve encore le temps de se faire nommer président de la prestigieuse salle de spectacle Kennedy Center à Washington car «c’est fini le wokisme dans ce pays» ? Et que se passe-t-il lorsque l