C’est donc à Clichy-sous-Bois que la nouvelle ministre de la Culture et toute fraîche future candidate à la mairie de Paris a choisi de faire sa première sortie publique. Pas à Nantes où elle était pourtant attendue aux BIS, les biennales du spectacle vivant, toutes honorées, jusque-là, de la présence d’un ou d’une ministre de la Culture – soit plus d’une dizaine sur les onze dernières éditions –, ni au théâtre Gérard-Philippe à Saint-Denis où elle a finalement annulé sa venue mercredi soir, mais dans une institution dont l’intitulé est à lui seul un pied de nez à la culture dite élitiste : les Ateliers Médicis, projet élaboré en réponse aux émeutes de 2005 par la coalition d’intérêts de Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois, et Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil. Rachida Dati n’est pas venue seule, mais flanquée de l’omniprésent président Macron. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il lui a copieusement volé la vedette, centre de tous les regards et attention, serrant les mains, apostrophant les résidents.
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