Derrière l’affaire Bastien Vivès, l’extrême droite en embuscade ? L’auteur, en tout cas, en semble persuadé. «Je suis poursuivi par une association d’extrême droite», lançait en 2024 le dessinateur dans une interview donnée au magazine le Point. Sans préciser laquelle des trois organisations plaignantes il visait, le soupçon était donc jeté sur toutes : Innocence en danger, Face à l’inceste, Fondation pour l’enfance (l’Enfant bleu s’est ajouté en dernière minute), parties civiles dans le procès qui s’ouvre mardi 27 mai au tribunal judiciaire de Nanterre. L’avocat de Bastien Vivès, Me Richard Malka, précise aujourd’hui dans ses conclusions : «Le positionnement politique de l’association Innocence en danger apparaît assez clair quand sa présidente estime que seule Marine Le Pen a un “vrai programme” pour les enfants ou quand elle revendique sa proximité amicale avec Karl Zéro, connu pour ses positions complotistes au sujet des réseaux pédocriminels.»
Certes, Innocence en danger, ONG de protection de l’enfance active dans une dizaine de pays,