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Concert

Randall Goosby, plus d’une corde à son archet

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Le violoniste américain, âgé de 29 ans, va faire ses débuts dans l’Hexagone, jeudi 30 octobre, à Paris. Invité de l’Orchestre national de France, il doit s’imposer dans le flamboyant concerto de Tchaïkovski.

Randall Goosby à Londres, en juillet. (Eric Dahan)
Publié le 27/10/2025 à 15h28

Le public se presse aux abords du Royal Albert Hall où l’Orchestre national de France se produit dans le cadre des Prom’s, le rendez-vous estival des mélomanes londoniens. Au programme : la Rapsodie espagnole et la Valse, de Ravel ; la Danse mystique, de Charlotte Sohy ; ainsi que le Poème, d’Ernest Chausson, et le Concerto pour violon en sol majeur Op.8, de Joseph Bologne, alias le Chevalier de Saint-Georges, interprétés par Randall Goosby. Le violoniste de 29 ans a déjà enregistré ce Concerto pour Chevalier (2023), le film de Stephen Williams consacré à la figure du Mozart antillais dont s’enticha Marie-Antoinette. Reste que Goosby, natif de San Diego, en Californie, est toujours inconnu en France. Le fait que son label, Decca, l’ait lancé comme un artiste s’étant donné pour mission de «rendre la musique plus inclusive» et de «défendre les compositeurs sous-représentés», entendre par là des Afro-Américains comme Coleridge-Taylor Perkinson et Florence Price, l’a peut-être desservi.

Mais place au national de France qui, sous la baguette de son directeur musical, Cristian Macelaru, ouvre la soirée avec une Rapsodie espagnole, de Ravel, d’u