Dans un rapport, rendu jeudi 24 octobre, l’autorité de contrôle souligne l’état de dégradation des deux salles. Le document pointe la responsabilité de l’Etat dans ce vieillissement qui pourrait entraîner la fermeture des deux scènes.

La comédienne revient au théâtre dans une pièce de Marguerite Duras tirée d’un fait divers où elle incarne merveilleusement une femme qui cherche avec son interrogateur les motifs d’un assassinat qu’elle a commis.

Mise en scène par Stéphane Varupenne, la pièce de Nicolaï Erdman censurée en 1930 dresse le portrait d’une société stalinienne qui avait toutes les raisons de se supprimer. Trop caricatural.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Sans oublier, l’enthousiasmante «Cécile» de Marion Duval, l’étrange «Maître obscur» de Kurô Tanino et toujours «Lacrima» de Caroline Guiela Nguyen.

A l’occasion de la Saison de la Lituanie, le théâtre du Rond-Point présente un «opéra pour caissières» caustique et édifiant, collaboration entre trois artistes ultra-complètes.

Trop simpliste malgré quelques numéros soignés, la nouvelle création du marionnettiste français est loin d’égaler les précédentes.

Depuis la rentrée, les étudiants de la promo 2025 travaillent des pièces de Pasolini sous la houlette Sylvain Creuzevault ou de Duras sous celle de Julien Gosselin, avec une exigence impressionnante. «Libé» s’est invité aux répétitions.

Sept danseurs déconstruisent les assignations liées à leur genre au théâtre Chaillot. Une chorégraphie appliquée qui masque mal un manque d’originalité sur un thème maintes fois traité.

L’histoire de sœurs siamoises offertes à la fétide curiosité des cabarets et cirques d'antan, le duo de metteurs en scène livre au théâtre des Bouffes du Nord à Paris un divertissement teinté d’humour salvateur mais d'intérêt inégal.

Les pouvoirs locaux et l’organisation du festival sont parvenus à un accord de principe ce mardi 15 octobre sur la disponibilité des terrains, la participation financière du festival et les locaux.

Portée en live par de jeunes rappeurs et breakers, l’œuvre de Mathieu Kassovitz embrase à nouveau, trente ans après sa sortie au cinéma, la salle très mixte de la Seine musicale à Paris.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : «Cécile» de Marion Duval, «Contre» de Constance Meyer et Sébastien Pouderoux.

Julien Andujar présente un spectacle-hommage a sa sœur qui fut l’une des «disparues de la gare de Perpignan». Interdit de deuil, il opte pour le rire et la joie, au risque d’ensevelir sa relation avec sa sœur absente.

Kornél Mundruczó met en scène un drame familial dans un appartement du quartier juif de Budapest. Derrière ses apparences sophistiquées, le spectacle donne une tenace impression de déjà-vu.

Dans le fief de Marine Le Pen, une salle de spectacle lutte contre les ingérences de la mairie RN. Organisés en collectif, les comédiens protestent contre la signature d’une convention qui repasserait la gestion des lieux à la municipalité.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : deux «Avare» de Molière pour le prix d’un, le seule en scène «Cécile» d’une énergie folle ou Nicolas Lambert qui «déraconte» la colonisation.

Avec son texte magnétique mis en scène par Guy Cassiers, l’auteur, seul sur scène, parle de la mort violente de sa mère, et nous plonge dans ses perceptions les plus intimes de son histoire familiale entre Haïti et Congo.

La justice a tranché ce mardi 8 octobre : c’est le célèbre humoriste maroco-canadien qui va reprendre l’emblématique club parisien, en liquidation judiciaire. Gad Elmaleh compte le transformer en un lieu de «comédie et d’humour».

Adaptation risquée des trois récits d’enquêtes existentielles du romancier américain, la pièce laborieuse d’Igor Mendjisky ne dévoile rien de plus que ce que racontait déjà le texte original.

A la fois grande soirée sur scène et performance filmique, l’adaptation libérée de «Platonov» de Tchekhov révèle les relations banalement monstrueuses des personnages.

La mise en scène de Constance Meyer et Sébastien Pouderoux explore les relations critique-artiste à travers le couple mythique, sans verser dans l’hagiographie ni le déboulonnage.

Le nouveau spectacle de rue de François Delarozière, dont le premier acte avait rassemblé 900 000 spectateurs en 2018, suscite l’indignation des catholiques intégristes et de l’Eglise de la Haute-Garonne.

Nommé cet été à la tête de l’Odéon, le metteur en scène déroule son projet pour l’institution parisienne. Au programme : promouvoir une création jeune et courageuse, renouveler les formes et ouvrir ses portes aux débats comme à la fête.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : deux «Avares» pour le prix d’un, un Shakespeare revisité, un maître japonais…

Au TGP de Saint-Denis, la metteure en scène donne un Romeo et Juliette revisité, où des enfants trop vieux observent avec sévérité leurs parents immatures. Un spectacle fourmillant d'idées mais un aussi de temps morts.

Amis et artistes, Gurshad Shaheman et Dany Boudreault se sont lancés dans une double quête, chacun revenant sur les lieux de la vie de l’autre, de l’Iran au Canada. Deux récits auxquels le spectateur a accès à travers un casque audio.

Longtemps boudée par les institutions françaises, la populaire et enthousiaste chorégraphe franco-espagnole prend la tête de la Villette.

Au T2G de Gennevilliers, l’actrice reprend «Tenir debout», le réjouissant spectacle autobiographique mais pas égocentré qu’elle a écrit après s’être inscrite à un concours de beauté.

Malgré un rythme et une scénographie bien fichus, le spectacle de Baptiste Amann colle aux discours tiédis de ses personnages sans s’inventer une parole propre.

La metteuse en scène du CDN de Tours modernise le célèbre texte d'Ionesco et le dépouille de ses marqueurs de l’après-guerre. Elle arrive à donner un double sens aux dialogues, mais fait perdre de leur force politique.

Le comédien de 57 ans poursuit sa carrière hyperactive et s’interroge sur le temps qui passe et sur sa finitude.

Deux mises en scène de la pièce de Molière se jouent à Paris. Version luxe et bourgeoisie dans l’institution, version Emmaüs foutraque et décroissante dans la salle du bois de Vincennes. La plus délirante n’est pas celle qu’on croit.

S’appuyant sur une musicalité rare, la création sensorielle, présentée à l’Athénée jusqu’au 28 septembre, conte avec humour ses miracles du quotidien.

L’auteur réécrit, ambitieusement, les légendes grecques dans un récit comique et étrange. Jusqu’au 29 septembre à la Commune à Aubervilliers.

Nicolas Lambert démonte le récit colonial français au fil de sa propre histoire dans un seul en scène au théâtre de Belleville.

Le metteur en scène japonais ouvre avec brio la saison théâtrale en fabriquant une société manipulée qui ne connaît pas ses dirigeants. Une nouvelle version de sa pièce «The Dark Master».

Le chorégraphe originaire de Marrakech poursuit dans le cadre du Festival d’automne son travail d’exploration de la culture amazigh et des paysages, dans des spectacles où l’espace scénique est structuré autour de principes mathématiques.

Avec un talent pour l’improvisation sans minauderie et une folle énergie, la comédienne fait le récit de ses mille vies dans «Cécile», mis en scène par son amie Marion Duval.

Les deux artistes, qui vivent et travaillent ensemble à Berlin, commentent des images extraites de leur travail très politique, à découvrir en treize pièces dans le cadre du Festival d’automne à Paris.

Du théâtre à la danse en passant par le cirque ou les pièces jeune public, «Libé» liste les spectacles à ne pas manquer pour cette rentrée.