Avec «Avignon, une école» et «Forever», les deux artistes mettent en scène la mémoire du Festival. En faisant la part belle à l’expérimentation, ils interrogent l’évolution des corps et la frontière entre répétition et spectacle terminé.

L’artiste espagnole transgressive rejoue les funérailles du cinéaste suédois Bergman pour l’ouverture du Festival. Elle nous raconte son enfance, ses débuts au théâtre et sa vision de sa propre mort.

L’Association des professionnels de l’administration du spectacle publie cet après-midi une nouvelle étude prévoyant une baisse d’un quart des représentations pour la saison 2024-2025, ainsi qu’une diminution de la diffusion des spectacles.

Présenté en première européenne au festival lyonnais, l’ambitieux spectacle de la Québécoise Brigitte Poupart place le cirque dans un dispositif immersif où cohabitent onirisme lumineux et réalité brutale.

L’adaptation colossale du chef-d’œuvre de Faulkner sur l’Amérique des plantations et de la ségrégation ouvre le Festival ce samedi. Comment mettre en scène un tel univers ? «Libé» a assisté aux répétitions.

L’humoriste de France Inter ose une ironie délicate et affiche un courage certain, affirmant sa différence critique tout en plaidant pour une totale liberté d’expression.

Les organisateurs du festival et la maire d’Avignon se sont réunis lundi 24 juin pour appeler à faire barrage contre l’extrême droite, en accord avec les valeurs historiques du festival. Ils ont partagé leur peur pour l'intermittence.

Un docu somme et un peu trop consensuel revient sur l’histoire du stand-up LGBT+ et sa récente sortie du placard télévisuel.

Connu pour ses adaptations impressionnantes, l’artiste prend la succession de Stéphane Braunschweig. Il devra «garantir la polyvalence» du lieu, malgré un manque de moyens critiqué par son prédécesseur.

Fasciné par «ces visages que nous avons en partage», le metteur en scène déroule dans «Huit Rois (nos présidents)» une saga sur les chefs de l’Etat de la Ve République, dont les trois premiers chapitres sont donnés au Théâtre 13 à Paris.

Le sniper comique de «Quelle époque !», salué pour ses fulgurances, peaufine son spectacle de stand-up et s’apprête à officier en artilleur des JO.

Ce jeudi 13 juin, les syndicats du spectacle vivant se sont réunis dans le XIXe arrondissement de Paris pour dénoncer des coupes budgétaires. Une mobilisation qui a pris les allures d’un lancement de mouvement contre l’extrême droite.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir à Paris. Avec aussi : «la Meringue du souterrain» du Zerep, «L’Amour vainqueur» d’Olivier Py, «Stadium» de Mohamed El Khatib...

Exposées en parallèle au Frac Franche-Comté à Besançon, les performeuses d’origine espagnole évoquent les combats féministes et les obsessions qui les rapprochent malgré leurs vingt-cinq ans d’écart et leurs différences esthétiques.

Célie Pauthe et Claude Duparfait, impeccable comédien, adaptent avec bonheur le monologue féroce et drôle de l’Autrichien Thomas Bernard au Théâtre de l’Odéon.

Cette reprise extra-large de la pièce d’Anne Teresa De Keersmaeker réunit plus de 60 jeunes danseurs européens et africains, autour d’une partition géométrique soutenue par une obsédante rythmique.

A la fois poétique, sobre et burlesque, la mise en scène d’Arthur Nauzyciel permet à la redoutable pièce de Jean Genet, déconstruction de la fable coloniale en Algérie, de résonner dans toute sa puissance.

«Libé» vous guide dans les pièces à voir à Paris. Avec aussi : Avec aussi : «le Tigre bleu de l’Euphrate» et «Terrasses» de Laurent Gaudé et Denis Marleau, «la Réunification des deux Corées», «Diari d’amore»…

La mise en scène de Denis Marleau du texte de Laurent Gaudé tire sa réussite de la performance prodigieuse d’Emmanuel Schwartz dans le rôle d’un Alexandre le Grand à l’agonie.

Le Théâtre de la Porte Saint-Martin reprend avec succès des pièces créées dans les établissements publics et rejouées de nombreuses fois. Une alliance saluée par beaucoup, mais qui pose d’épineuses questions.

Deux spectacles écrits et joués par Edouard Baer, ont été annulés au théâtre Antoine à Paris et au festival des Nuits de Fourvière à Lyon, une semaine après la publication des accusations de six femmes à son égard.

Présentée en ouverture du festival lyonnais, la création de la compagnie australienne, Gravity & Other Myths, est une prouesse circassienne qui réunit une cinquantaine d’acrobates et de choristes.

Allergique au pessimisme, l’humoriste est en paix avec son passé d’héroïnomane et appelle à une plus grande tolérance envers les toxicos.

Pendant tout le mois de mai, le musée a proposé des visites sportives et dansantes. L’occasion d‘y sauter, courir, crier… bref, tout ce qui est d’ordinaire interdit. Mais aussi de profiter d’un face à face privilégié avec les œuvres.

L’artiste marchera, le 8 juin, sur un fil de 200 mètres à 20 mètres de hauteur entre les jardins de l’écluse d’Aubervilliers et le Stade de France. Une performance qui, loin d’être solitaire, inclut riverains, bénévoles et musiciens.

Avec le chorégraphe Mourad Bouayad, le champion paralympique réunit dans un spectacle athlètes, danseurs professionnels et quidams, qu’ils soient en situation de handicap ou valides, pour un éloge de la différence et de la rencontre.

José-Manuel Gonçalvès a repris ses fonctions le mardi 28 mai après une suspension de quatre mois pour signalement et procédure relative à des «violences sexuelles et sexistes». Les procédures n'ont pas aboutis à des infractions.

Dans une publication Instagram, la comédienne a évoqué des coups subis à l’époque où elle était enceinte et en couple avec l’acteur. Elle s’en est ensuite expliquée dans un article du «Monde» ce mardi 28 mai.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir à Paris. Avec aussi : «la Réunification des deux Corées» de Joël Pommerat, «Diari d’amore» par Nanni Moretti…

Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit et Eric Didry reprennent un spectacle créé il y a quatorze ans sur la vie du critique de ciné et réussissent à échapper au biopic. Une pièce encore palpitante, mais qu’on reçoit différemment depuis #MeToo.

Lionel Lingelser interprète une pièce introspective de la compagnie Munstrum Théâtre, qui vient de remporter deux Molières.

Rayonnant sur scène dans «le Cercle des poètes disparus», le comédien de 63 ans injecte de la sérotonine dans sa vie.

D’une brillante précision, le spectacle de Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias mélange les genres, entre cirque, théâtre et danse.

Alors qu’il devait jouer au festival d'Avignon, le metteur en scène de 54 ans ne présentera finalement pas ses deux pièces. Mis en examen pour «viols sur mineur», il nie toute accusation de violence sexuelle.

Dans une courte mise en scène et à l’aide de marionnettes de glace, Elise Vigneron retrace chaque étape de la vie des personnages du roman.

En adaptant sur scène le récit de Laurent Gaudé autour des attentats de 2015, Denis Marleau ne parvient pas à dépasser le lyrisme appuyé du texte.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avec aussi : «Monsieur Motobécane», de Bernard Crombey, «l’Odeur de la guerre», de Julie Duval…

Créée il y a une douzaine d’années, la pièce, qui porte sur la puissance de l’amour et son absence, revient au Théâtre de la porte Saint-Martin avec les mêmes acteurs qu’à l’origine. Plus poignante encore.

Dans un seul-en-scène couronné de succès depuis quinze ans, Bernard Crombey évoque un fait divers des années 70 autour de la rencontre ambiguë entre une fillette et un type que tout accuse. A tort ?

Les restrictions budgétaires historiques annoncées fin février par Bercy et Matignon risquent de contraindre les institutions culturelles, déjà fragilisées par l’inflation, à réduire le nombre de leurs spectacles.