La nouvelle production de l’opéra de Massenet, d’après le roman fondateur de Cervantès, est dirigée amoureusement par Patrick Fournillier, mise en images avec finesse par Damiano Michieletto, et portée par une belle distribution.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avoir aussi: « Koulounisation », de Salim Djaferi, «Féminines », de Pauline Bureau, « Gounouj », de Léo Lérus...

Seule sur scène, dans un spectacle qui cartonne depuis deux ans, la comédienne retrace une histoire personnelle d’émancipation, à coups de mots et de poings.

Fidèle à sa tradition, le célèbre concours de chant organisé par l’UER samedi 11 mai à Malmö a réservé son lot de surprises visuelles. Aperçu.

Dans un premier seul en scène drôle et percutant, le comédien se livre à une exploration sémantique de l’histoire coloniale, où les mots révèlent des pans entiers d’épisodes oubliés. Au théâtre de la Bastille.

Lancé début 2022, le réseau Reset ! a bénéficié de 800 000 euros de la Commission européenne pour promouvoir, dans toute l’Europe, «la liberté d’expression» tout comme «la diversité artistique et culturelle».

La 35e nuit des Molières diffusée ce lundi 6 mai sur France 2 n’a pas échappé à quelques longueurs malgré l’énergie de l’humoriste Caroline Vigneaux. Compte rendu et palmarès.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avec aussi : «Gounouj», de Léo Lérus, le «Macbeth» de Silvia Costa, «Jours de joie» d’Arne Lygre...

Avec «Féminines», la metteuse en scène, Pauline Bureau, retrace l’histoire édifiante de la première équipe de foot féminine en France. Une pièce reprise à La Villette à l’occasion des JO.

Anciens profs et auteurs d’une précédente pièce sur l’orthographe, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron livrent une réflexion drôle et documentée pour que le système scolaire cesse d’être une simple machine à trier les élèves.

Malgré des promesses et des idées fortes, la mise en scène de Macha Makeïeff est trop préoccupée d’elle-même, narcissique à l’image de son protagoniste coupé du monde extérieur.

Au moment où les conséquences des coupes budgétaires commencent à se faire sentir dans le secteur, le ministère de la Culture et les collectivités vient d’annoncer un soutien financier visant à favoriser mutualisations et coopérations.

La saison 2024/2025 de l’institution perpétue l’absence des femmes dans les répertoires. Près de 260 professionnels du secteur culturel et artistique appellent le gouvernement à sanctionner tout manquement à l’objectif d’égalité.

Stéphane Braunschweig retrouve la langue du dramaturge norvégien et fait jaillir le trouble et l’humour de cette réflexion sur le dédoublement et le bonheur.

La metteuse en scène Silvia Costa propose une adaptation amputée de la tragédie shakespearienne à la scénographie trop solennelle, heureusement contrebalancée par la justesse de l’interprétation.

Le chorégraphe Alan Lucien Oyen remonte l’avant-dernière pièce de la danseuse allemande au Théâtre de la Ville, faisant surgir, dans un contexte post-#MeToo, la violence de l’œuvre initiale.

Le chef français qui va diriger la «Missa Solemnis» de Beethoven, ce mardi, à la Philharmonie de Paris et le «Requiem» de Mozart, en juin, au festival de Saint-Denis, évoque sa conception de ces deux chefs-d’œuvre.

Au Théâtre de Paris, Nicole Garcia reprend la pièce de Marie NDiaye, qui évoque entre autres le harcèlement scolaire et l’effet de meute.

Rencontre patraque avec l’humoriste trentenaire qui cartonne dans son spectacle «Yolo» et sur France Inter, aboutissement d’un personnage cradingue accouché après plusieurs années de cheminement comique.

Malgré un capharnaüm visuel dans ses costumes et ses décors, la version de l’opéra dirigé par le chef d’orchestre Jonathan Nott au Grand Théâtre de Genève transcende toujours grâce à des chanteurs hors pair.

A Noisiel, première édition d’un festival qui explore, durant trois jours, les rapports entre les deux disciplines, sous les auspices de la comédienne Ludivine Sagnier.

Rencontre entre l’humoriste et la philosophe, qui publie «le Paradoxe du rire» : alors que les chroniques et les dessins de presse ont récemment valu à leurs auteurs «shit storms» et menaces de mort. Peut-on oui ou non rire de tout ?

A quelques jours de la première mondiale de la nouvelle création de l'auteur, le théâtre beyrouthin a été contraint d’annuler les représentations en raison de menaces et d’appels au boycott pour de supposés liens avec «l’ennemi israélien».

Le directeur du théâtre de la Colline à Paris devait mettre en scène sa nouvelle pièce dans la capitale libanaise le 30 avril. Mais en raison d’une campagne contre ses positions jugées trop pro-israéliennes, il a dû renoncer.

Une association de professionnels estime que les représentations diminueront de moitié l’année prochaine. Une prévision qui s’ajoute à la liste d’effets négatifs des coupes budgétaires opérées dans le spectacle vivant.

Metteur en scène sans complexe, jusqu’à être victime de sa fougue, Hugues Duchêne adapte le roman de Bertrand Guillot autour d’un épisode marquant de l’histoire de France.

En plus des metteurs en scène emblématiques de la mémoire avignonnaise, la 78e édition du Festival, dont le riche programme a été dévoilé ce mercredi, mettra en avant de nombreux artistes qui n’ont jamais montré leur travail en Europe.

Avec une scénographie captivante, le metteur en scène se réapproprie «Une pièce pour les vivant·e·s» et sauve le spectacle du pensum didactique.

Un temps interprète de Wayne McGregor et de Ohad Naharin, le chorégraphe de 43 ans signe «Gounouj», berceuse tropicale pour quatre danseurs, qui alerte sur la fragilité des écosystèmes de son île.

Dans un délicieux troisième spectacle «la Formidable Ascension sociale temporaire de G. Verstraeten», le Belge fait dialoguer son parcours avec un commentaire railleur sur le métier de stand-uppeur.

Adaptée d’un roman de Marieke Lucas Rijneveld, la pièce du metteur en scène belge décortique une mécanique pédocriminelle à la Villette à Paris.

L’actrice-star tient bon face aux critiques assassines et à un public réprobateur face à la version de «Bérénice» qu’elle interprète seule dans la version de Castellucci. Faut-il s’en émouvoir et évoquer une «violence» insupportable ?

Un spectateur a apostrophé l’actrice qui joue Bérénice au Théâtre de la Ville et certains spectateurs ont ri. Ils ne reconnaissent pas ce qu’ils voient et ne l’acceptent pas, déplorent les écrivains Mathieu Bermann et Anthony Berthon.

Professeure d’histoire des émotions à Columbia, Laurence Marie illustre le texte de Diderot avec les témoignages de 50 artistes sur leurs rapports aux personnages qu’ils interprètent.

La comédienne incarne seule sur les planches du Théâtre du Rond-Point la jeune Vanessa Springora, dans une mise en scène de Sébastien Davis fidèle au texte et aux questionnements soulevés par l’œuvre originale.

Présentée dans le cadre du festival Spring, la dernière création de la compagnie 14:20, siglée «magie nouvelle», est un sommet de prouesse technologique.

La comédienne hyperactive porte seule en scène «Nom», de Constance Debré. Une déconstruction du discours sur la maternité qui l’a «bouleversée» et «libérée».

L’artiste est une figure phare de la danse queer née dans les clubs de Los Angeles au début des années 70, de plus en plus prisée par la scène institutionnelle contemporaine.

Le directeur de la salle de théâtre, Frédéric Biessy, fait équipe avec l’artiste pour lancer une formation privée dédiée à l’humour à la rentrée 2024. L’occasion d’interroger le peu d’ouverture des écoles publiques à ce pan de la création.

Isabelle Lafon met en scène une histoire extraordinaire de femmes qui se tiennent debout et manient le verbe avec une touchante sensibilité.