Dans son spectacle «Honda Romance», l’artiste circassienne confronte ses questionnements existentiels à la puissance et la violence de la technique et des éléments.

Portant sur scène les mots d’Ovidie et de Monique Wittig, la comédienne féministe revendique le pouvoir révolutionnaire du langage.

De nombreuses metteuses en scène et interprètes investissent des textes féministes fondateurs, d’Annie Ernaux à Audre Lorde, ou inventent, souvent à plusieurs mains, une écriture séditieuse.

Alors que son stand-up autofictionnel tourne toujours, l'autrice présente deux créations qu'elle met en scène, dont «Portrait de Rita», où elle explore d’autres vies que la sienne, le racisme et l'exclusion.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : «Une mouette» d’après Tchekhov, d’Elsa Granat, «Woke» de Virginie Despentes et «Valentina» de Caroline Guiela Nguyen.

«Jérusalem» et «On ne jouait pas à la pétanque…» à l’affiche à Paris, explorent avec justesse, force et humour l’impact des traumatismes familiaux sur le rapport à l’autre d’enfants de survivants de la Shoah ou d’exil de la Nakba.

La Cité des fables, qui vient d’ouvrir près des Champs-Elysées autour de l'œuvre de La Fontaine, fait un usage intelligent de ces nouveaux formats. Problème, elle est financée en partie par le milliardaire lancé dans une guerre culturelle.

Dans un sensible seul en scène au théâtre de Belleville, l’Ukrainien Viktor Kyrylov raconte comment la guerre a fait naître chez lui un sentiment d’appartenance à son pays qu’il avait quitté pour s’installer à Moscou.

Vingt-cinq ans après sa création, la compagnie belge maintient une danse très physique, ici nimbée d’une atmosphère étrange tutoyant parfois le fantastique.

Radouan Mriziga, Christian Rizzo, Nina Laisné, François Chaignaud, Marion Collé… des grands noms de la scène pour explorer un vaste monde.

La danseuse et chorégraphe brésilienne, à la fibre politique, a présenté sa dernière création, «Borda», lors de la Biennale de la danse à Lyon les 6 et 8 septembre. L’occasion de revenir sur près de cinquante ans de carrière.

La directrice ­quasi-centenaire de la chorale yiddish fait vivre à travers les chants, depuis la création du centre d’art de São Paulo, cette langue juive menacée.

L’inclassable institution juive laïque, fondée juste après la Shoah, ouvre grand ses portes à tout ce que la mégalopole brésilienne compte de minorités. Visite de cette utopie avant qu'elle débarque à la Maison des métallos, à Paris.

Des textes féministes portés haut, la guerre disséquée sur un plateau et la question sociale en force… «Libé» a fait ses choix dans une rentrée «scènes» engagée.

La directrice générale adjointe au Centre des monuments nationaux, Valérie Senghor, prend la suite de José-Manuel Gonçalvès, qui quitte le lieu après l’avoir dirigé pendant quinze ans.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : «Une mouette» d’après Tchekhov, d’Elsa Granat, «Woke» de Virginie Despentes et «Valentina» de Caroline Guiela Nguyen.

Dans son nouveau one-man-show, «Panicked», l’humoriste américain fait l’effet d’une icône ronchonne et ringarde du divertissement engagé, mais dans une sincérité et une angoisse qui le rendent encore précieux.

Enfance, famille, peur, voyage… Des personnalités racontent à «Libé» un moment de bascule dans leur vie (2/7). Aujourd’hui, la metteuse en scène dévoile ses multiples recommencements.

A mille lieux des festivals sur-fréquentés, ce collectif cyclo-itinérant offre une musique de rue qui réenchante hameaux et villages. Atypique et authentique.

Le polémiste, condamné notamment pour antisémitisme et injures raciales, s’est produit en catimini devant 150 personnes près de Rennes vendredi 8 août et devrait en faire de même près de Lorient ce samedi.

Révélée par sa «Marseillaise» chantée sous la pluie de la cérémonie d’ouverture, la mezzo-soprano déborde de projets mais garde la tête froide.

Pour redynamiser une zone rurale de l’île, le comédien a imaginé en 1998 les Rencontres internationales de théâtre qui réunissent tous les étés une centaine de comédiens et techniciens.

Dans le cadre magique du théâtre antique, la création du metteur en scène libano-canadien a entraîné les spectateurs dans une tragédie cathartique qui résonne autant avec nos histoires intimes qu’avec les catastrophes contemporaines.

Selon un rapport du ministère de la Culture, les représentations ont fait le plein l’an dernier, avec un bond des recettes de 11 % générant 2,4 milliards d’euros. Des chiffres dopés par les méga tournées de stars internationales et les JO.

L’artiste américain, monument du théâtre, est mort ce jeudi 31 juillet à 83 ans.

Dans le hors-série Libé, «Le monde selon Bob Wilson» paru en 2014, Isabelle Huppert évoquait celui qui l’avait dirigé notamment dans «Orlando» d’après Virginia Woolf.

Dessins, carnets, photographies, témoignages... «Libération» publiait en 2014 un hors-série de 100 pages sur l’œuvre du metteur en scène américain. Retrouvez-le sur notre boutique en ligne.

Dans une conversation à sens unique, l’Américain Bob Wilson évoque les artistes qui l’ont influencé, de Charlie Chaplin à Balanchine.

Le metteur en scène revient sur ses années de formation et explique sa démarche, soit trouver de nouveaux sens de lecture en confrontant texte et image, musique et mise en scène.

Le metteur en scène avant-gardiste qui révolutionna le théâtre au début des années 70 et qui imposa dans le monde entier son formalisme enchanteur est mort ce jeudi 31 juillet. Il avait 83 ans.

Au Flower camping, des animations ont pu être financées cette année dans le cadre du plan lancé par le ministère. L’initiative ravit les campeurs mais est surtout, selon les artistes, l’arbre qui cache la forêt de baisses de subventions.

Pensée par Blaise Merlin, la flânerie bucolique mêlant musique, danse et cirque élargit l’horizon du festival Paris l’été.

Ce vendredi, on fait notre palmarès, une bise à Rachida Dati et nos clics et nos claques.

Dans un numéro parodique de «danse du pigeon» folklorique, la chorégraphe luxembourgeoise Simone Mousset et l’artiste Louis Chevalier provoquent avec brio les moments de gêne.

Dans un huis clos où un vieillard atteint de démence et un escort se livrent à un corps à corps étrange, les Palestiniens Bashar Murkus et Khulood Basel sondent avec justesse les jeux de pouvoirs et la responsabilité du spectateur.

Dans une mise en scène feutrée et hantée, trois trentenaires cherchent leur chemin vers la maturité dans l’espoir de devenir «adultes».

La ministre de la Culture s’est rendue en périphérie de la cité des Papes, jeudi 24 juillet, évitant tout contact avec les festivaliers mobilisés contre sa venue.

L’écrivaine, que l’on a déjà vue sur scène et rencontrée au Festival d’Avignon, décrit ce qui l’anime dans les interactions entre acteurs et spectateurs et les apports du théâtre comparé à l’écriture.

La prestigieuse institution ambitionne de se refaire une santé, grâce à l’argent d’un mécène, Klaus-Michael Kühne, dont la famille s’est enrichie en spoliant des centaines de milliers de foyers juifs.

Ce mercredi 23 juillet, on part en navette, on s’enferme à Kaboul, on finit à Capri.