Malgré la joyeuse mutinerie de Laure Calamy, la comédie musicale adaptée de la belle BD d’Hubert et Zanzim tombe dans la caricature et le prêt-à-penser.

Le Flamand, ambassadeur d’une danse-théâtre survoltée, livre dans «Infamous Offspring» une relecture de l’Olympe entre chorégraphie vertigineuse et esthétique «Game of Thrones».

Tamara Al Saadi met en regard l’histoire vraie d’une enfant de l’ASE séparée de sa famille d’accueil et le drame d’Antigone dans une pièce ambitieuse au texte très explicite.

Dans un spectacle où s’enchaînent contenus postés sur les réseaux sociaux, pièce de théâtre et expérience de réalité virtuelle, Emilie Anna Maillet explore les images et les masques que les adolescents se créent.

Sous la direction de Tommy Milliot, la troupe de la Comédie-Française s’empare de deux pièces de l’écrivain belge. Une fiction d’épouvante réussie, pleine de tension dramatique.

Quatorze jeunes habitants seront sur la scène des Amandiers, à Nanterre, samedi 8 et dimanche 9 février, pour jouer «Nemetodorum», une pièce qui raconte l’attachement à leur ville, encore traumatisée par le drame et les émeutes de 2023.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions.

Maniant tendresse et humour, le comédien rend justice aux mots du dramaturge mort du sida il y a trois décennies avec deux spectacles, «Il ne m’est jamais rien arrivé» et «Juste la fin du monde».

Dans un seule en scène angoissé, garanti sans tartines de développement personnel, l’humoriste se répand encore brillamment en névroses et observations cinglantes.

Adaptée des minutes du procès de Jeanne d’Arc, la pièce met en lumière et en chants l’irréductibilité du destin de la guerrière et de sa condition de genre.

Transposé à l’ère de la révolution numérique, le prologue de la nouvelle production du cycle d’opéras du compositeur allemand, à Bastille, assomme d’ennui mais aligne quelques belles voix.

Jusqu’au 8 février, la pièce raconte la longue lutte des ouvriers italiens, dont certains sont sur scène, de l’industriel GKN. Ils tentent de reprendre depuis trois ans le contrôle de leur usine par les arts.

Après nos révélations, Sandrine Mini, directrice de la scène nationale archipel de Thau, à Sète, déplore une attaque brutale contre les artistes, les techniciens et le service public, aux dépens de tous.

Ancien nageur formé à la kinésithérapie, ex-champion de la version portugaise de «So You Think You Can Dance», le chorégraphe passionne toujours plus avec ses mix fantaisistes et sa passion pour les danses de club contestataires.

Environ 80 personnes ont manifesté devant la Comédie-Française ce mercredi 29 janvier au soir. Le collectif #MeToo Théâtre fustige l’institution qui a maintenu à son poste le comédien accusé de violences.

Prenant exemple sur des collectivités de droite, le département, pourtant de gauche, a annoncé lundi 27 janvier un budget nul pour la culture en 2025. Un désengagement historique qui met en danger l’avenir du secteur.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avec aussi : deux textes de Jean-Luc Lagarce incarnés par Vincent Dedienne, et un jeune spectacle autour de la comédienne Maria Schneider.

Alternant parlé et chanté, la nouvelle création du metteur en scène, montée à Gand, se saisit du dernier carnet rempli par son père pour défier la mort.

L’artiste performeur et drag-queen Matthieu Barbin, connu pour sa participation à «Drag Race France», déploie des récits multiples et enchantés sur les «nepo babies» avant d’explorer sa propre filiation.

Dans un premier seule-en-scène hybride et touchant, l’ex-chroniqueuse radio et télé dissèque les aspirations et les contrariétés des femmes de sa génération.

Après le succès de son adaptation de «Réparer les vivants», Emmanuel Noblet met en scène un roman de Tanguy Viel qui relate le jugement d’une affaire d’escroquerie.

Hélène Soulié et Marie Dilasser donnent au personnage de Perrault les alliées et les armes nécessaires pour combattre de l’intérieur le monstre du foyer. Jubilatoire.

L’Escapade à la tête du théâtre emblématique de la ville, fief de Marine Le Pen, est contrainte de quitter les lieux après des mois de tensions avec la mairie RN. Dans la région, la solidarité s’organise.

La ministre de la Culture a présenté, ce mardi 21 janvier depuis le Moulin Rouge, les aides financières, à hauteur de 475 000 euros, destinées à «renforcer la visibilité du cabaret», un art qui incarne «la culture française et la liberté».

L’artiste de 61 ans, défenseur du théâtre public, a décliné cette distinction qui n’est pas «compatible» avec son métier. Il y a tout juste une semaine, la bédéaste et réalisatrice Marjane Satrapi a fait de même.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avoir aussi : une carte blanche à nathalie béasse, une fable napolitaine d’Emma Dante et la «Renaissance» de Mustapha El Atrassi.

L’exigence de l’interprétation musicale de Teodor Currentzis ne permet pas de faire oublier la paresse de la proposition scénique de Peter Sellars.

A l’initiative du Syndicat national des metteurs en scène, les professionnels du milieu se retrouvent un peu partout en France pour raconter et débattre de leurs métiers, plus que jamais en tension. Prochaine étape ? Paris, ce lundi.

Réfractaire au dogmatisme, le metteur en scène et cinéaste sonde avec brio des thèmes et enjeux personnels qui transcendent la sphère intime.

Spectacles qui brouillent les frontières, programmation dans des théâtres nationaux… Le genre, que certains caractérisaient par son absence de mise en scène, essaime après avoir longtemps été tenu à distance.

Le comédien habitué à puiser dans sa double culture du one-man-show et du théâtre interprète deux textes de Jean-Luc Lagarce, trente ans après la mort du dramaturge.

Volonté de décentrer le regard, dialogue avec l’animal, réflexion sur la production des décors ou les déplacements… Les enjeux de la crise environnementale ont modifié en profondeur la manière de créer les œuvres.

De «l’Esthétique de la résistance» de Sylvain Creuzevault à «Exit Above» d’Anne Teresa De Keersmaeker en passant par la Biennale du cirque de Marseille, tour d’horizon des spectacles au programme des prochains mois.

Le spectacle de Françoise Gillard et Denis Podalydès restitue subtilement la vivacité et l’amertume du récit de la prix Nobel sur son avortement illégal en 1963.

Funambules, contorsionnistes, trapézistes, acrobates… La sixième édition de la Biennale de cirque provençale accorde une place importante au répertoire féminin.

Le spectacle bien écrit par Marilou Aussilloux et Théo Askolovitch fait entendre la voix de l’actrice Maria Schneider, indocile et charismatique, et lui offre l’occasion d’être autre chose que la victime humiliée de Brando et Bertolucci.

Dans un intense spectacle musical jusqu’au 18 janvier aux Plateaux sauvages, la chanteuse québécoise queer se met en scène face à des choristes l’accablant d’insultes pour dénoncer le cyberharcèlement dont elle est victime.

Lors d’une commission parlementaire le 13 janvier, la députée écologiste a interrogé le patron de l’institution au sujet de l’un de ses membres, Nâzim Boudjenah, révélant avoir porté plainte contre lui en septembre pour menaces de mort.

Alors que le «Birgit Kabarett» s’enlise dans des blagounettes inoffensives, l’esprit cabaret explose dans «Patatas Fritas Falsas» des Espagnols Agnés Mateus et Quim Tarrida, à l’ombre du souvenir de la dictature franquiste.

Mis en scène par Olivier Meyrou, deux acrobates sur un immense tapis d’argile composent une chorégraphie à la fois sauvage et tendre.