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Théâtre

«Bien sûr, oui, ok», de Nicole Genovese : il faut goûter, d’abord

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Dans un spectacle jeune public (a priori), l’autrice persiste à tout faire pour se déprécier. En vain.
Flavien Bellec dans «Bien sûr, oui, ok». (Calypso Baquey)
publié le 16 mars 2025 à 14h42

Soyons cash et admettons, à la base, priser une Nicole Genovese dont, à ce stade de sa carrière, la reconnaissance nous paraîtra encore insuffisante. Il faut dire aussi que l’autrice (également metteuse en scène, actrice, costumière) franco-finlandaise grandie dans l’arrière-pays niçois n’y met pas toujours du sien. Ou, du moins, ne se facilite pas la tâche en affublant ses pièces de noms bancals, ouvrant sur un propos qui, lui-même, comporte son lot de chausse-trapes, faux-semblants et autres embardées stylistiques visant à mystifier l’auditoire par le truchement d’un humour souvent plus absurde que de déraison.

Ainsi en allait-il de Ciel ! mon placard, qui (é)grugeait les archétypes du théâtre de boulevard, puis du poilant le Rêve et la Plainte, réflexion en costume, anachronique et déjantée, sur l’exercice du pouvoir (de retour à Paris, en mai, au Théâtre de la Tempête). En attendant «une comédie musicale disco avec quinze interprètes», dont la perspective nous donne déjà des palpitations – mise à feu annoncée en février 2026 à Strasbourg – place donc, à l’initiative du CDN de Sartrouville, au spectacle jeune public… version Genovese, avec, à la mise en scène, so