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Scènes

«D’après la Foudre» vaut le coup

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Adaptation d’un récent livre de Pierric Bailly, le seul en scène de Sébastien Chassagne entremêle avec vivacité trame romanesque et questionnements plus personnels.
Sébastien Chassagne dans «D’après la Foudre». (Maison des Metallos)
publié le 9 avril 2025 à 20h45

Sans paraître désobligeant, on doutera du fait que Sébastien Chassagne puisse à ce jour capitaliser sur son seul nom pour remplir une salle parisienne de 266 places une semaine durant. De même que créditer à la mise en scène et à l’adaptation son complice, Thibault Segouin, ne semble pas de nature à changer la donne. Ce postulat admis, rien n’interdit pour autant de se rendre jusqu’au samedi 12 avril (et même après, tant le lieu, dynamique et hospitalier, a tout du repère et du repaire fiable) à la Maison des métallos. Au contraire. Car ce qui s’y joue vaut le détour, comme on dit dans les guides touristiques – la virée nous trimbalant en outre, en une heure quinze, des alpages à l’île de la Réunion.

Mais revenons à nos moutons – ce qui tombe bien, car il sera aussi question d’ovins dans cet ovni – ou plus exactement au berger : Sébastien Chassagne, donc. La quarantaine aujourd’hui entamée, le comédien, à défaut d’occuper les avant-postes, joue beaucoup : avec pas mal de séries télé à son actif et plusieurs films pas passés inaperçus (Coupez ! de Michel Hazanavicius, le Principal de Chad Chenouga ou encore Yannick de Quentin Dupieux pour s’en tenir