Grande tendance jumelée cette année : la thématique familiale doublée de la lecture de lettres ou textos à celle ou celui qui manque. Tiago Rodrigues, Mohamed El Khatib, mais aussi, donc, Milo Rau s’y adonnent. La scène est un écrin pour faire apparaître les fantômes ou les absents, ou du moins faire mine de leur parler en s’adressant aux spectateurs. Ce n’est pas nouveau, mais c’est prégnant et forcément payant. Après tout, le public aussi est pris dans une généalogie, a des enfants, des parents, et lui aussi, a des comptes à rendre, des éclaircissements à demander, des trucs à faire savoir.
Avec la Lettre, production déléguée du Festival et pièce itinérante qui se balade de village en village mais aussi dans la grande ville festivalière, c’est cependant l’arrière grand-mère morte depuis longtemps qui a lai