Vilardien ardent, esthète noctambule, randonneur décroissant ou touriste en quête de stand-up ? Afin de cerner au mieux votre profil consommateur, et de vous guider dans les dédales de ruelles surchauffées du Festival, confiez-nous votre agenda heure par heure.

Où vous trouvez-vous à 6 heures ?

B. Endormi, au camping de l’île de la Barthelasse, auprès de vos enfants.

D. En insomnie dans un mas partagé de Villeneuve-lez-Avignon, lisant Juste le bruit des vagues d’Amin Erfani, préface de Valère Novarina, éditions Quartett.

A. Equipé d’une gourde isotherme, sur le départ de la grande randonnée de sept heures autour de Jean Giono, Que ma joie demeure, spectacle itinérant en lumière et décor naturel sur les enjeux de l’agriculture moderne.

C. En souffrance sous des lunettes de soleil, sur le départ de la grande randonnée de sept heures autour de Jean Giono, après huit gin tonics au bar l’Esclave, une chenille déguisée en Cherokee, et un vomi dans la cour du Cloître Saint-Louis.

Où vous trouvez-vous à 11 heures ?

A. A la table ronde «Décarbonez la culture !» organisée par le Syndrico où vous êtes attendu comme intervenante aux côtés de C.

C. En microsieste à la piscine multijets de l’île de la barthelasse, après exfiltration discrète de l’équipée de la randonnée Giono au deuxième kilomètre.

D. A la maison Jean-Vilar pour la rencontre «Conserver la mémoire du off : une mission patrimoniale» avec votre cher ami dire