C’est parti pour trois semaines de festival. Trois semaines pendant lesquelles, à chaque terrasse de café de la ville, on rejouera un petit Masque et la plume. Trois semaines pendant lesquelles les téléphones vibreront du même SMS : «Et toi t’as repéré quoi dans le off ?» Trois semaines surtout où la petite, mais pugnace, équipe d’envoyés spéciaux de Libé chroniquera, jour après jour, la 79e édition et ses coulisses.
Critiques des spectacles (de la Cour d’honneur aux théâtres les plus obscurs de la ville), portraits, actualités, billets d’humeur… notre page Avignon sera actualisée tout au long de la journée pour vous donner l’hyper-indispensable du festival. Et en début de soirée, un journal de bord régulier, à retrouver sur la home de Libé vous briefera sur ce qui a fait jaser et sur ce qu’il ne faudra pas rater le lendemain. Ne nous remerciez pas, tout le plaisir est pour nous.
Notre sélection du in
Un hommage à Gisèle Pelicot, de la danse avec Marlene Monteiro Freitas, une soirée avec Oum Kalthoum, le retour d’Ostermeier… Beaucoup de danse, du théâtre bien sûr, de la musique et même un spectacle pour enfants. Le programme officiel de la 79e édition du festival avignonnais est dense (42 spectacles, dont 32 ont été créés en 2025, pour 300 représentations) et varié. Parce qu’il faut bien choisir, Libé a dressé sa liste des spectacles à ne pas manquer pour cette 79e édition et c’est à lire ici.
Off, demandez le programme
De Gainsbourg à Valéry Giscard d’Estaing, d’un seule-en-scène à une expérience de réalité augmentée… Pour faire son choix dans l’offre pléthorique de 1724 spectacles du off, il y a les affiches collées sur les grilles et poteaux de la ville, les discussions directes avec les artistes qui sillonnent les rues, mais aussi, la sélection de l’équipe théâtre de Libé et c’est à retrouver là.
Et demain ?
Absent depuis dix ans du festival d’Avignon, Ostermeier revient avec le Canard sauvage d’après Ibsen translaté du XIXe siècle à aujourd’hui et réécrit à 80 %.
Opéra Grand Avignon, à 18 heures. Durée : 3 heures.
Les travailleuses domestiques éthiopiennes qui vivent au Liban une situation de quasi-esclavage sont les héroïnes de la nouvelle performance When I Saw the Sea du chorégraphe Ali Chahrour.
La FabricA, 13 heures. Durée 1 h 10.
Bouchra Ouizguen fait danser les hommes sur des chorégraphies traditionnellement réservées aux femmes dans They Always Come Back.