«La manif’ commence bientôt, ça ne vous embête pas si on fait l’entretien là-bas, en marchant ?» Ce 18 septembre, les pentes de la Croix-Rousse à Lyon ne présentent encore aucune trace de la mobilisation nationale qui s’annonce mais François Chaignaud entend bien répondre présent à l’appel des syndicats pour lutter contre l’austérité budgétaire, particulièrement marquée dans le secteur de la culture. La veille, le danseur et chorégraphe présentait à la Biennale de la danse sa dernière création, Ultimo helecho : une fusion entre danse et musique live de répertoire sud-américain, portée par un décor et des costumes époustouflants. L’artiste multiplie les formes et les collaborations : «battle» avec le beatboxer Aymeric Hainaux dans Mirlitons, exploration du butō avec le danseur japonais Akaji Maro (Gold Sho
Interview
François Chaignaud, chorégraphe : «Je chéris l’aliénation physique, la répétition, le corps transpirant»
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Le chorégraphe François Chaignaud, qui vient de présenter «Ultimo helecho» à la Biennale à Lyon, revient sur sa pratique, sa portée politique, et son amour pour l’utilisation des costumes.
«J’ai l’habitude de danser à deux, mais j’avais jusqu’alors tenu à distance les danses de couple, qui me semblaient trop imprégnées d’une forme de conjugalité, de séduction», explique François Chaignaud.
Publié le 20/10/2025 à 15h04
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