L’artiste et chorégraphe belge Jan Fabre, jugé pour «harcèlement sexuel» au sein de sa compagnie de danse a été condamné vendredi matin à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Anvers.
Lors du procès fin mars, une peine de trois ans de prison ferme avait été requise contre cette figure de l’art contemporain (63 ans), mais le tribunal a considéré qu’une partie des faits (certains remontant à 2002) étaient prescrits et écarté les accusations de six des onze victimes présumées.
Le plasticien est accusé de harcèlement et d’un attentat à la pudeur par des danseuses. Les accusations contre la superstar du théâtre et de l’art contemporain avaient été rendues publiques dans une lettre ouverte parlant de harcèlement moral et chantage sexuel en 2018.