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Libération
Interview fournaise

Laure Adler : «J’adore m’endormir dans les salles de théâtre»

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Art du retard, dernier coup de foudre artistique et bonheur de la théâtralisation : l’ex-directrice de France Culture, figure du Festival d’Avignon, se confie pêle-mêle à «Libération», avant une soirée en soutien à Boualem Sansal dont elle est à l’initiative ce mercredi 9 juillet.
Laure Adler, en 2017. (Vincent Muller/Opale)
publié le 8 juillet 2025 à 16h27

Chevelure blonde, lunettes noires, c’est bien sûr Laure Adler, chaque soir ou presque au théâtre, ce mois-ci pour le festival d’Avignon. Ce mercredi 9 juillet, elle est à l’initiative d’un événement en soutien à Boualem Sansal.

Etre en retard, c’est possible au théâtre ?

Je suis en retard partout donc aussi comme spectatrice. Avignon est peut-être l’un des rares endroits où j’essaie d’être en avance, car il y a toute une conversation entre des gens qui ne se connaissent pas, se parlent entre eux des spectacles qu’ils ont vus, qu’ils espèrent voir, qui précède à la représentation. Une forme de brouhaha paisible dans l’attente. Les trompettes nous rappellent que ça va commencer. Cette théâtralisation ne me donne pas envie d’être en retard.

Et à la radio,