Danse
Sweet Mambo de Pina Bausch
Le chorégraphe Alan Lucien Oyen remonte l’avant-dernière pièce de la danseuse allemande au Théâtre de la Ville, faisant surgir, dans un contexte post-#MeToo, la violence de l’œuvre initiale. jusqu’au 7 mai Théâtre de la Ville, Paris.
Gounouj, de Léo Lérus
Un temps interprète de Wayne McGregor et de Ohad Naharin, le chorégraphe de 43 ans signe «Gounouj», berceuse tropicale pour quatre danseurs, qui alerte sur la fragilité des écosystèmes de son île. Les 10 et 11 mai en Guadeloupe, le 28 juin à Rome, en septembre au Centre chorégraphique national de Tours.
Théâtre
Jours de joie d’Arne Lygre
Stéphane Braunschweig retrouve la langue du dramaturge norvégien et fait jaillir le trouble et l’humour de cette réflexion sur le dédoublement et le bonheur. La comédienne Virginie Colemyn y est renversante. Jusqu’au 5 mai, à l’Odéon-Ateliers Berthier, Paris (75017).
Kevin, d’Arnaud Hoedt et Jérôme Piron
Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, deux anciens profs belges, s’interrogent : pourquoi notre système scolaire est-il incapable d’être autre chose qu’une machine à trier les élèves et à décourager les plus faibles ? Année après année, constatent-ils, moins de 10 % des Kevin de terminale obtiennent une mention très bien au bac (on vous laisse deviner le score pour Marie, Sophie ou Arnaud). L’égalité des chances, cette vaste blague. Jusqu’au 11 mai au Théâtre du Rond à Paris.
Féminines de Pauline Bureau
La metteuse en scène, Pauline Bureau, retrace l’histoire édifiante de la première équipe de foot féminine en France. Une pièce reprise à La Villette à l’occasion des JO. A la Grande Halle de la Villette à Paris, du 14 au 17 mai.
Le Dom Juan de Macha Makeïeff
Malgré des promesses et des idées fortes, la mise en scène est trop préoccupée d’elle-même pour séduire, narcissique à l’image de son protagoniste coupé du monde extérieur. A l’Odéon-Théâtre de l’Europe (75006) jusqu’au 19 mai.
Le Macbeth de Silvia Costa
La metteuse en scène Silvia Costa propose une adaptation amputée de la tragédie shakespearienne à la scénographie trop solennelle, heureusement contrebalancée par la justesse de l’interprétation. Jusqu’au 20 juillet à la Comédie-Française.